Chapitre 22
Demeure des Evans
03 Septembre 2019,
03h15
J'ouvrais les yeux en grand au moment où mes mains m'avaient relevé du matelas. Je transpirais, mon tee-shirts était trempé et mes cheveux poissaient contre mon front. Ma respiration était saccadée, mes poumons me faisaient terriblement mal, tellement que j'avais envie de vomir.
J'avais eu du mal à reprendre possession de mon corps, encore une terreur nocturne... Encore et toujours le même rêve. Ce monstre au long bras et au corps squelettique. Une peau blanche et malade, terne, un corps proche de l'humain mais en même temps assez différent. Ce cauchemar ne cessait de me torturer la nuit, et ça me rendais malade.
Je quittais mon lit pour me diriger vers la salle de bain, sans faire trop de bruit. Il y avait un gant de toilette propre proche du lavabo, que je pris pour l'imbiber d'eau. Passant cette sensations froide et humide contre mon visage, je me sentais m'extasier. M'enivrer.
Je me nettoyais rapidement et pris un bas de jogging gris ainsi qu'un sweat-shirt mauve. Je relevais mes cheveux en queue-de-cheval et quitta la pièce. Les baskets étaient dans mes mains une fois que j'avais descendu les escaliers, et me voilà à traîner mon propre corps limpide vers l'extérieur.
J'étais encore fatiguée, cependant, j'étais consciente qu'il m'allais être impossible de fermer l'œil si je restais dans cette chambre. Et comme à chaque terreur nocturne, je partais me vider la tête en courant dans les rues de New York.
C'était étrange à quel point mes terreurs nocturnes étaient plus fréquentes, trois en un mois. Alors que j'avais réussi à m'en débarrasser durant mes années de lycée.
Je courrais à allure lente dans ces ruelles plutôt déserte. Il y avait quelque personne qui sortait ou entrait dans des bars, et d'autre gens qui se baladaient simplement, à trois heure du matin.
La musique dans mes oreilles était calme, en inadéquation avec ce que je faisais. De la musique qui me donnait envie de dormir, sauf que mon cerveau réclamait autre chose contrairement à mon corps.
J'effaçais tout ce qu'il y avait de mauvais, j'effaçais ma sœur, j'effaçais mes parents, j'effaçais le type à la Maserati jaune, j'effaçais Toby et ses lèvres pulpeuses, j'effaçais les sachets de drogues dans mon bureau ainsi que la lettre, et j'effaçais Jungkook. Je voulais tout effacer. Mais je n'y arrivais pas. C'était comme un boomerang, j'avais beau le jeter loin, il revenait toujours droit sur moi.
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𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒 | J.JK
Fan FiktionQuand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...