Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Chapitre 56
New York
06 Novembre 2019,
18h18
Abasourdi et honteux, Jungkook abaissa sa main et recula.
J'écartais le pieds en verre de sa gorge, en le gardant tout de même dans ma paume de main. Après un long silence, mon oncle sortit du couloir, tel un ange gardien, et frappa ses mains entre elles.
Il m'applaudissait en s'avançant.
Sa chemise noir légèrement déboutonnée laissait apparaître un début de pilosité. Il avait engraissé ses cheveux de gel pour les maintenir en arrière. Cela faisait briller ses cheveux noirs charbonneux et ses quelques cheveux blancs. Deux grosses bagues en argents émettaient un lourd son lorsqu'il frappait dans ses mains. Je ne l'avais pas vu depuis plusieurs minutes, je comprenais maintenant ou il était passé. Il s'était fait une beauté.
Mon oncle avait à peine la quarantaine, mais il avait l'allure d'un homme de cinquante ans, au dur visage terne. Il ressemblait beaucoup à ma mère. Pas seulement le physique, mais aussi la manière de regarder, de maintenir son autorité et de l'exercer. L'éducation avait été la même pour eux deux.
— Tes parents ont fait du bon travail. Se ravi mon oncle en prenant une coupelle de champagne sur le bar. Je suis fier de constater que tu peux te montrer aussi insatiable que les valets. Peut-être bien que les Evans ne sont pas tous des cas désespérés.
— Tu es un Evans, Liam. Lui rappelais-je aussitôt qu'il eu finit de parler.
— J'étais un Evans. Appuya mon oncle sur ce mot qui faisait de lui un homme du passé. Ta mère m'a viré du cercle familial, elle n'a pas voulu de moi-
— Tu nous a trahi, c'est normal de bannir des gens comme toi.
Je ne savais pas pourquoi je me défoulais sur lui. J'avais durant ces longues années pleuré sa mort, ou plutôt sa disparition. Il m'avait appris beaucoup de chose, il m'avait fait découvrir que la fragilité pouvait être une forme de force, avant que mon père me hurle le contraire.
Montre ta force et cache tes faiblesses, me disait mon père.
La vulnérabilité te rend plus forte, cela t'apprend ou frapper, ou la douleur brise le plus un être humain. Connaître la douleur c'est savoir l'utiliser contre tes adversaires. Me disait mon oncle.
