Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Chapitre 36
Demeure des Evans
Mardi 23 Octobre 2019,
22h09
Toby s'arrêtait juste devant mon portail et coupa le moteur de sa belle voiture de luxe.
— Merci pour la soirée. Le remerciais-je en posant ma main sur la poignée.
— Attends Kalie...
J'arrêtais mon mouvement et laissais partir ma tête sur le côté à l'appel de mon prénom. Je le regardais silencieusement en attendant qu'il parle.
— Hum... Te sens pas pressée de faire quoi ce que soit avec moi, je voulais pas te brusquer ni rien...
Je sentais mon estomac se contracter et machinalement, je mordillais l'intérieur de ma joue.
— Non ne t'en fait pas pour ça Toby... Je préfère juste qu'on prenne notre temps pas comme avant... Lui dis-je accompagné d'un faible sourire.
Souriant en réponse, je sentais une aura de confiance se dégager de son corps à l'entente de mes mots. Son visage se décontractait et ses mains probablement moite venaient se frotter contre son pantalon de costume noir.
— Super... Hum... Bonne nuit alors, Kalie. Parlait Toby avec de légères tensions dans sa voix.
Je ne l'avais jamais vu aussi timide, et c'était vraiment adorable de le voir perdre pied. J'ai toujours eu l'habitude de voir un Toby très confiant qui faisait de moi sa marionnette, maintenant que j'étais prête à avancer avec lui, il s'était métamorphoser pour moi.
Beaucoup de chose s'était amélioré depuis presque deux mois.
Depuis que Jungkook était en prison, j'avais pu reprendre mon ancienne vie, presque dans les moindres détails. Presque.
— Bonne nuit Toby.
Je lui souriais une dernière fois et je quittais enfin sa belle voiture. M'adressant un léger clin d'œil, le blondinet quitta la ruelle en faisant vrombir son moteur.
Je faisais demi tour en marchant sur la grande allé qui menait à ma demeure.
Mes talons claquaient sur le gravier et ma petite pochette noire était tenu par le bout de mes doigts, elle se balançait ainsi dans le vide, tout comme mes cheveux contre mon dos nu.
