Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 47
New York
01 Novembre 2019,
09h15
Un fort bruit de fond m'extirpa de mon sommeil. Je plissais mes yeux et les muscles de mon corps s'éveillèrent un à un. Un ricanement très proche de mon oreille anima ensuite mon cerveau qui se mit automatiquement en alerte.
Ce n'était pas ma chambre. J'étais chez ces inconnus qui allaient se servir de moi pour retrouver une grosse somme d'argent, et l'un d'eux semblait être dans la chambre que l'on m'a prêté.
Mon dos quitte rapidement le matelas afin de me mettre en position assise, puis en tournant la tête, mon cœur ainsi que tout mes sens se pétrifièrent à la vue de ce noirâtre dans le lit.
— Qu'est-ce que tu fous ici Jungkook ?
Mon soudain réveil avait attiré son attention. Il avait un bol entre les mains ainsi qu'une cuillère. Ce garçon était en train de prendre son petit déjeuner dans "mon" lit. La télévision devant nous était activée, et une série humoristique était diffusée.
— Du calme, c'est la seule pièce qui contient une télévision. M'expliqua Jungkook en mangeant ses céréales.
Je croyais rêver...
Je lui donnais un fort coup de pied dans son genoux, faisant légèrement renvoyer le lait de son bol sur son tee-shirt.
— Sors de ma chambre ! Criais-je.
Sa mâchoire se contractait lorsqu'il remarquait la tache qu'il avait sur son haut de pyjama. Puis ses yeux trouvèrent les miens, et un feu y dansait, me consumant violemment.
— De un, ce n'est pas ta chambre, et de deux, c'est le seul tee-shirt que j'ai.
Il posa son bol sur la table de chevet afin d'éloigner le danger. Une fois la catastrophe loin de nous, mes pieds le ruèrent de coups pour l'obliger à quitter le lit qui m'avait été prêté. Je ne supportais pas l'idée qu'il soit trop proche de moi, où qu'il entre dans ma chambre lorsque je dors. Je n'étais pas d'accord avec ça.
Le noirâtre grognait de douleur à chaque fois que mon pied frappa ses jambes ou son torse, il tentait d'arrêter mes coups sauf que j'étais bien plus rapide que lui.
