Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 58
Séoul
09 Novembre 2019,
22h15
Deux journées s'étaient écroulées.
Je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis de nombreuses semaines. Ici, la nourriture était plus que correcte, les chambres étaient confortables et on disposait de tellement de pièce qu'il m'était très facile d'échapper aux habitants de ce manoir.
Effectivement, je n'avais presque croisé aucun valet depuis mon arrivée ici. Il y a deux jour, à mon réveil, Yoongi avait déjeuné avec moi, il m'avait montré où se trouvait tel nourriture et aussi comment fonctionne le frigo, qui était d'une intelligence artificielle presque flippante.
La journée, je l'ai passé dans ma chambre à réfléchir. Je ne l'avais presque pas quitté. Ensuite, de nouveaux vêtements m'ont été apporté par Nayeon. De jolies robes et jupes, des pulls et des sous-vêtements. Tout ce dont j'avais besoin. Sami avait lui passé sa journée dans le jardin, j'avais pu l'observer de ma fenêtre. Il s'était amusé de nombreuses heures avec des cailloux et à jouer à des jeux sur son téléphone. Pendant que le groupe de Toby était de sorti à Séoul pour visiter les meilleurs bars. Le soir, ils étaient allés au cinéma et avait réussi à convaincre Sami de les accompagner. J'avais refusé la demande d'y aller avec eux pour m'endormir tôt.
La deuxième journée, j'avais déjeuné seul. Il était trop tôt pour que les valets soit réveillé. J'avais croisé mon oncle qui rentrait de je ne sais où. J'avais simplement constaté qu'il avait des bottes en caoutchouc toutes boueuses. Je ne sais pas où il s'est fourré à à peine six heures du matin, mais il m'avait semblé bien énergique. Il ne m'avait rien adressé, pas même un mot.
Cet après-midi là, j'avais réfléchi à une tactique à propos de Jungkook. J'avais fait des recherches sur internet pour enrichir mes connaissances à propos de sa maladie. J'avais trouvé plusieurs informations, plusieurs manières de le guérir, et je voulais en essayer quelques unes sur lui. Comme les points d'encrages par l'hypnose. Ça ressemblait à l'acuponcture, et je pense que ça peut lui plaire.
Mais je devrais déjà en parler avec lui.
Il était minuit passé quand je décidais de me faufiler dans mon lit et d'essayer de dormir. Aussi vite mes paupières closes, aussi vite le visage du professeur dont j'avais ôté la vie m'apparu. J'eu un élan de haut le cœur, l'odeur du sang me parvient assez rapidement. Je n'avais pas eu une seule nuit paisible ici. Mes terreurs nocturnes m'empêchaient d'avoir un sommeil profond. Je revoyais son visage, son crâne percé par ce clou, l'hémorragie qui en sortait, et son lâche corps qui s'écroulait dans un bruit de défaite. L'inondation de ces souvenirs me retiraient toute envie de somnoler.
