Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 39
Terrain de Rugby, Hunter College
26 Octobre 2019,
17h55
Entraînant Sami hors des vestiaires, il couinait en laissant son poids de corps retomber sur le miens. Je devais porter son équipement en plus de lui, et il ne m'aidait pas.
Sami ne voulait jamais aller à ses entraînements de rugby, tout simplement parce qu'il était nul et que le Coach devenait de plus en plus désespéré à chaque fois qu'il le voyait entrer sur le terrain. De plus qu'il avait désormais une nouvelle raison de fuir l'équipe, une raison qui était tout simplement le capitaine de l'équipe, Jeon Jungkook.
Je pouvais le comprendre, moi aussi je voulais autant l'éviter que lui, mais c'était une discipline qu'il ne pouvait pas rater s'il voulait avoir son diplôme de fin d'année. Comme l'exemplaire amie que j'étais, je le traînais de force vers le terrain avec difficulté.
Nous arrivions devant le terrain, et j'étais contente de constater qu'il n'y avait aucune fille des cheerleading dans les gradins. Ce soir là, nous n'avions pas d'entraînement, alors j'allais rester dans les gradins et encourager mon ami à se relever lorsqu'il allait être plaquer au sol, car c'était là qu'il était la majorité du temps.
Sami se redressait en voyant les joueurs faire des tours de terrain, il se détourna aussitôt comme s'il venait de voir une personne à absolument éviter.
— Kapoor ! Vous êtes en retard ! Braillait soudainement la voix du coach non loin de nous.
Stoppé dans sa marche, mon ami fut obligé de se retourner afin de faire face à son entraîneur.
— Va sur le terrain. Ordonnait l'entraîneur en repartant dans le sens inverse.
Je souriais brièvement à mon ami afin de lui envoyer un peu de mon courage, il répondue en une moue laborieuse mais ne traîna pas pour suivre le coach.
Je trouvais assez rapidement un siège libre et proche du terrain, j'étais seule et le léger vent frais me rappelait que les températures n'allaient pas s'améliorer de jour en jour. Ma tenue allait me valoir un rhume, je le sentais déjà venir.
Scrutant chaque joueur des yeux, je pouvais observer Sami se frayer un chemin vers les bancs de touche. Au moment où il allait posé son postérieur sur le banc, le coach attrapa le dos de son tee-shirts et le traîna de force au milieu du terrain.
— Non Kapoor, aujourd'hui tu joues.
Mon ami grogna d'agacement en appuyant son casque de protection sur son crâne.
