𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒• 𝟒𝟗

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Chapitre 49

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Chapitre 49

New York

01 Novembre 2019,

22h22

La camionnette bifurqua au coin de la ruelle en nous entraînant sur un chemin humide en pleine forêt. La nuit nous empêchait de voir correctement nos alentours, jusqu'à ce que le conducteur se gare prêt de l'entrée principale qui donnait l'accès au lac de Brooklyn. Nous étions sortis du véhicule en analysant les lieux et s'assurer que personne ne traînait dans le secteur. Nous nous regroupions les uns vers les autres, chacun un téléphone en main en guise de lampe torche.

— Bien, rappelez-vous que l'on doit se tenir au courant de chaque mouvement, chaque geste, chaque rencontre que l'un aura. Clarifia Seokjin en nous regardant à tour de rôle droit dans les yeux. Formez vos groupes maintenant, on traîne pas et on récupère ce fric.

Le groupe se divisa alors en trois : Seokjin et Namjoon partaient en premier, puis ce fut le tour de Jimin et Hoseok.

Il ne restait que nous quatre : Jungkook, Taehyung, Yoongi et moi.

— En avant la compagnie, on a du taff et peu de temps. Parlait en marchant le second toxicomane du groupe.

Nous dépassions les barrières pour avancer sur le chemin principal qui allait nous amener au yacht. Yoongi marchait à mes côtés, pendant que les trois autres avait déjà créé un fossé entre nous.

— Alors, c'est pour ça que tu passais tes nuits à observer ce lac ? Commençais-je à converser pour couper court à ce silence.

Le lugubre homme leva son visage en soupirant.

— Ouais... Fallait bien que quelqu'un surveille le fric.

Donc chaque soir où je l'ai vu sur les quais à observer cette eau calme n'était pas juste une coïncidence, il était là bas tout les soirs à s'assurer que personne ne trouve le trésor avant eux. Il avait cette bonne excuse des méchants parents qui l'avaient éjecté parce qu'il fumait, et je l'avais bien sûr cru.

— Donc tes parents ne t'on jamais vraiment viré de chez eux ?

— Ma mère seulement. Confirma le blanchâtre en enfonçant ses mains dans ses poches. J'ai pas de père, je l'ai jamais connu. Elle m'a dit que mon géniteur était un type qu'elle avait soudoyé pour sortir de taule, mais à chaque fois, elle me raconte une autre histoire sur mon père. Je préfère me dire que je suis venu au monde sans père, plutôt que me dire qu'un trou'duc a abusé de ma mère alors que c'était un flic.

𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒 | J.JKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant