Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 41
Demeure des Evans
28 Octobre 2019,
23h12
Tout les quatre assit autour de la table, Jungkook me faisait face tandis que mes parents arboraient leurs places qu'ils leurs étaient dédiés, c'est à dire chacun en bout de table. Et c'était à cette heure tardive que mon père avait appelé Rosa afin qu'elle prépare un dinner digne d'un grand chef français dans les cuisines de Versailles.
Il y avait un silence religieux qui commençait à peser lourd sur mes épaules, je n'osais pas lever les yeux à la peur de croiser les siens. Je ne voulais plus avoir aucun contact avec ce garçon. Il en avait déjà trop fait en venant ici.
Rosa posa un plat qu'elle avait pu préparer en une dizaine de minutes au milieu de la table et s'en alla rapidement dans la cuisine. Mes parents n'avait pas ouvert la conversation depuis que Jungkook avait accepté le dîner.
J'en revenais pas... Il avait accepté...
Ma mère se racla la gorge puis prit entre ses doigts décorés de bagues en or son verre en cristal qu'elle apporta à ses fines lèvres, encore peinturées d'un rouge bordeaux. Elle déposa le cristal contre la nappe et leva le menton vers l'invité.
— Jungkook ?
Le jeune homme à sa droite leva à son tour son regard afin d'accepter cet échange verbal.
— Comment trouves-tu New York ? Demanda-t-elle en souriant fébrilement.
Le noirâtre répondît à son sourire en apportant son verre de champagne à ses lèvres. Il but une gorgée avant de reposer l'alcool sur la table.
— C'est une ville bruyante, médiocre et déprimante. Balança Jungkook en s'appuyant sur le dossier de sa chaise.
Ma mère eu un léger rire en baissant ses yeux vers ses mains.
Les cheveux courts et noirs de ma mère étaient encore parfaitement coiffés en arrière et son maquillage ne présentait aucun défaut même après sa longue journée de travail.
— New York ne peut pas plaire à tout le monde... Reprit ma mère à voix basse.
Mes joues me brûlaient du à cette situation inconfortable. Mes lèvres étaient pincées entre elles et mes doigts jouaient entre eux. Je ne pouvais pas le regarder, alors je lui lançais furtivement des coups d'œil sans aucune finesse.
