Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 17
Hunter College
30 Août 2019,
12h08
J'attrapais une entrée et un dessert et les mît sur mon plateau. J'avançais en suivant Sami puis nous trouvions une table assez reculée et assez isolée de la population présente dans le réfectoire.
Je n'avais pas faim mais il me fallais bien manger si je ne voulais pas tomber dans les pommes d'ici la fin de journée.
Encore des épinards... Comment voulaient-ils que je me nourrisse s'ils me donnaient ce genre de chose dans mon assiette ?
Au pire, j'allais faire un malaise, on m'aurait demandé de rentrer chez moi me reposer et à ma moi la fin de journée devant la télévision à rien faire !
Je levais les yeux vers Sami et le découvris en train de bouder devant sa nourriture. Cela faisait presque deux jours qu'il ne m'adressait plus la parole et j'ai eu droit à aucune explication de sa part. Il faisait l'enfant qui avait été grondé par sa maman mais qui devait tout de même rester à ses côtés, sans ça l'enfant serait perdu et sans repère.
— Tu vas bouder encore combien de temps ? Je L'interrogeais en m'appuyant contre le dossier de la chaise raide en bois.
Sami restait silencieux en mangeant ses épinards.
— Eh ! Trou duc ! Je te parle !
Je lui donnais un coup de pied sous la table et celui-ci atterrit au milieu de son tibia. J'y étais peut-être aller trop fort...
Il avait légèrement rugit en sursautant. Sami se frotta le tibia après s'être presque mît sous la table.
— C'est pas avec la violence qu'on résout les choses Kalie ! Maugréa Sami alors que je ne voyais pas sa tête.
Je riais en m'inclinant sur le côté de manière à voir mon ami sous la table.
— Pourtant je pense que la violence peut résoudre beaucoup de problème.
Il se réinstalla sur son siège et ses yeux roulaient par la même occasion. Il grimaçait en reprenant sa fourchette en main.
— Tu m'as laissé tout seul au photomaton alors que j'avais un plan d'enfer pour conquérir Malia. Il argumentait en prenant une première bouchée de ses épinards. Ensuite tu me raccroches au nez et m'ignore toute la journée. Et aujourd'hui, tu ne me dis rien et ne remarque même pas ma nouvelle teinture de cheveux.
