Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 29
Maison de Malia
10 Septembre 2019,
03h45
Je n'arrivais pas à dormir.
Mes yeux fixais le plafond et mon cerveau remuait la soirée qui venait de se dérouler.
Je ne savais pas vraiment comment réagir. Peut-être fallait-il que j'en parle à mes parents qu'un Jeon était en contact avec ma sœur et qu'il l'avait entraîné dans des histoires pas très net qui allait probablement la mettre derrière les barreaux ?
D'un autre côté, j'étais avide de réponse. Je voulais savoir ce que les Jeon et les Evans avait de si différent, pourquoi ces deux familles étaient en guerre et pourquoi un Jeon faisait son apparition soudainement.
C'était des réponses qu'avait Jungkook, et je mourais d'envie de lui faire un questionnaire à ce sujet là.
Le matelas gonflable sur lequel j'étais avait presque entièrement dégonflé. J'avais le dos à même le sol et la fine couverture ne me permettait pas de réchauffer mes jambes dénudées. Le short de nuit de Malia était fin et en tissu, et son tee-shirts avec le logo de l'université était en model de crop top. Même en dormant Malia aimait rester sur son 31.
J'avais en plus de ça très mal à la tête, et je pointais du doigt la boisson qu'avait préparé Noah. Je me sentais bien avant d'avoir bu cette merde.
À l'autre bout du salon, j'entendais un matelas s'affaisser sous le poids d'une personne, puis une petite lumière éclaira un visage. C'était celui de Jungkook.
Lui non plus ne dormait pas.
Il était sur son téléphone et envoyait des messages à son correspondant. Je tentais de l'observer silencieusement.
Ses yeux plissés du à la luminosité étaient fatigués et ses cheveux retombaient devant eux. Il détacha l'une de ses mains qui pianotait sur son téléphone et la posa derrière sa tête. Son muscle se contractait automatiquement.
Je visualiser son visage dans la pénombre en traçant ses traits avec mes yeux.
Je le regardais ainsi quelques minutes sans aucune pensée apparente. J'étais vide d'esprit, sûrement à cause de la fatigue. Mais le regarder était apaisant, la manière dont il était calme et la manière dont la lumière reflétait sur son visage. Cela le rendait beau, et ça encore, c'était sûrement la fatigue qui parlait.
