Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 11
New York
29 Août 2019,
05h07
Le vent frai mais doux s'étalait contre mon visage alors que je courais dans les rues de New York en pleine nuit.
Chaussée d'une paire de baskets et vêtit d'une tenue de sport, j'avais pris la décision de me détendre l'esprit après l'horrible nuit qui avait causé un réveil brutal.
En temps normal, la course n'était pas un sport que j'appréciais, mais à entendre mon psychologue lorsque j'étais au lycée, "courir aide le mental à s'évader". Alors me voilà à courir et faire les rues en long et en large.
La musique dans le casque Bluetooth sur mes oreilles expulsait une tempo vive qui m'aidait à tenir bon dans cette course épuisante.
J'avais mal au poumon mais je m'en fichait. Je devais prendre l'air si je ne voulais pas me rendre malade.
Je tournais alors sur Parkside Avenue afin de longer le lac de Brooklyn.
Les oiseaux dormaient de même que les habitants. La ville était éclairée par les lampadaires mais personne n'était dans les rues. C'était assez calme. Je voyais tout de même des lèves tôt prendre leur voiture pour se rendre à leur lieu de travail.
Mon souffle se faisait saccadé, je tentais de respirer à l'allure de ma course, mais c'était une chose assez compliqué à maîtriser, et je n'étais pas une athlète de haut niveau. Cela faisait un long moment que je n'avais pas couru, huit mois exactement. Lors de mon dernier cauchemar.
Je pensais m'en être débarrasser mais apparemment non. Ce foutu monstre continuais de perturber mes nuits. Et cela depuis bien trop longtemps. Mon psychologue n'a jamais réussi à soigner ce trouble du sommeil, alors j'ai arrêté de prendre des séances d'hypnoses avec lui. Peut-être avais-je eu tort ? Peut-être qu'il lui fallait encore plus de temps afin de me soigner ?
Je ne voulais pas y penser. Il fallait mettre hors de moi tout ces pensées négatives et les mettre loin de moi. Très loin.
Perdant mon souffle et mes jambes avec, je décidais de m'arrêter sur la ruelle qui me donnait un bon visuel sur le lac du parc. Je posais mes mains sur mes hanches puis fermaient les yeux.
L'air avait l'odeur de la nature. C'était agréable. Je fermais les yeux pour en profiter davantage et laissais tomber mon casque sur mes épaules afin d'entendre l'environnement qui m'entourais.
