𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒• 𝟔𝟒

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Chapitre 64

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Chapitre 64

Red velvet

12 Novembre 2019,

08h10

Cette nuit là, j'avais dormi sur un canapé qui se trouvait dans l'un des nombreux bureaux de cet établissement. Irene était venue me secouer tout en me jetant une serviette de bain.

— Lève-toi, prends une douche et rejoins-nous dans la pièce principale. On part dans moins d'une heure.

Puis elle repartit d'une démarche nonchalante. Je me pétrifiais à l'idée de devoir vivre à nouveau un échec. Cette fois, il n'y avait plus de Liam, plus d'histoire de famille qui nous entravait. On allait être aidé par les Goblins, et d'après les Valets, voler une banque était pour eux un jeu d'enfant.

Je me levais donc du canapé et pris le chemin du couloir. Jimin sortit d'une pièce au moment où je passais devant lui.

— Oh Kalie ! J'allais justement venir te voir. Il parlait rapidement et se précipita détendre devant mes yeux une robe qui m'étais familière.

C'était la robe que sa mère portait la veille. L'une des plus belle robe dont mes yeux ingrats ont eu le privilège d'observer, et j'étais loin d'en être digne.

— J'ai passé la moitié de la nuit à la laver, elle a encore des taches de sang au niveau de la doublure, mais personne ne les remarquera. M'annonçait Jimin en me tendant la robe. C'est pour toi, pour la mission.

— Je...

Je la pris en main. Elle était encore un peut humide.

— Ta mère veut bien me la prêter ? Ai-je demandé en ne voulant pas m'attirer la foudre.

— C'est elle qui a voulu te la donner, pour te remercier de ce que tu as fait hier.

Je me penchais légèrement sur le côté afin de visualiser la pièce qu'il venait de quitter. Peut-être que sa mère était là, et que je pourrais la remercier. Le garçon au cheveux blonds se détourna pour venir regarder derrière lui.

— Oh, ma mère n'est pas là. Ajouta Jimin en comprenant pourquoi je fixais la pièce. On l'a amené à l'hôpital. Elle est dans un état de choc atroce.

J'arquais mes sourcils en pinçant mes lèvres.

— Et toi... Tu vas bien ? Dis-je à voix basse, ne voulant pas faire réveiller à nouveau les souvenirs de la veille.

𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒 | J.JKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant