Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 21
Demeure des Evans
02 Septembre 2019,
19h54
Ma figure dépassa la porte de la cuisine et s'empressât d'ouvrir les placards à la recherche d'un ingrédient bien consistant, qui pourrait asservir ma faim brutal.
Il n'y avait pas grand chose de nouveau.
— Mlle.Evans ?
Je me détournais en retirant ma main qui était enfouie dans l'un des placards.
C'était Rosa, elle était là avec un plat tout chaud dans ses mains. Ça sentais terriblement bon. Le plat était encore brûlant, de la fumé s'y échappait en empreignant la cuisine de sa bonne odeur.
— Vos parents souhaites manger en famille ce soir. Ils vous attendent dans la salle à manger.
Hein ?
Mes parents souhaites manger...en famille ?
Étrange... Nous ne mangions plus ensemble depuis bien longtemps. Mes parents mangeaient souvent en premier, assez tôt et allaient se coucher de bonne heure car ils se réveillaient tout deux très tôt. Leurs métiers demandaient énormément de travail, et surtout, ils ne leurs donnaient pas beaucoup de repos. Ils rentraient à 19h et repartaient 5h30 du matin. Et ça depuis que j'étais toute petite.
En y repensant, mes parents mangeaient rarement ici, souvent ils mangeaient ensemble à l'extérieur, et revenaient à la maison encore plus tard.
Neyla mangeaient parfois ici, mais souvent avec ses amis. Elle y restait aussi dormir, majoritairement le week-end. Sinon le reste du temps, moi, je mangeais dans cette villa souvent vide. Seule. Rosa aimait me tenir compagnie, et rien que pour ça, elle méritait bien plus que de s'occuper de notre famille. Elle était adorable.
Je suivais alors Rosa hors de la cuisine, marchant derrière sa petite taille, je pouvais voir la table dressée. Une nappe longeait le marbre blanc et des assiettes en porcelaine la déguisaient.
Ma sœur était la personne que je vis en première. Elle était assise sur une chaise, dos contre le mur. Ma mère était au bout de la table, et à l'autre bout se trouvait mon père.
La table rectangulaire était longue, et pourtant, chaque assiette était disposée de sorte un laisser un espace très suffisant entre nous. Comme si nous ne voulions pas nous refiler la peste. Tout le monter ornait un coin de la table. Et moi, je venais de m'assoir devant Neyla, qui avait les yeux rivés dans son assiette vide.
