Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
Chapitre final légèrement long... légèrement... On va dire que j'ai écrit trois chapitres finals en un ^^
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Chapitre 68
Lackwood
10 Octobre 2022,
03h56
Un bruit de vitre brisé m'extirpa de mon sommeil. Mon dos quitta rapidement le matelas à l'aide de mes mains. Je respirais bruyamment et rapidement. Impossible de me calmer.
Je balançais mes yeux de part et d'autre de la pièce, chose que je n'aurais pas du faire. Je ne reconnaissais rien. Ce n'était pas ma chambre. Il me fallut quelques secondes pour me souvenir comment j'avais atterrit dans ce lit.
La veille, j'avais dîné chez Théo pour lui tenir compagnie. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait, depuis qu'il avait emménagé ici, c'était fut bien la troisième fois que je m'assoupissais dans son appartement.
Je ne savais pas réellement ce qui me passait par la tête en dormant ici, car je ne devrais pas, mais j'ai moi-même horreur de rester seule. J'ai constamment peur lorsque je suis seule.
Un second bruit de débris m'interpella.
Je posais mes pieds au sol pour me diriger vers la porte entre ouverte. Je tentais de positionner mon œil gauche à travers la brèche afin de voir d'où provenait ce boucan.
Ce n'était pas anodin que Théo casse tout chez lui, c'est de cette manière qu'il exprime sa colère. Pourtant, en pleine nuit, ça me semblais bizarre.
Une personne entièrement couverte de noir apparue. J'ouvrais ma bouche en voyant son arme.
Non...
La personne avait une cagoule, un gilet par balle et d'énorme chaussure noir. Je ne voyais même pas ses yeux.
Tout mes sens se mirent à défaillir. J'hésitais entre, faire demi tour et sortir par la fenêtre pour fuir, ou bien me planquer sous le lit.
Sachant que nous étions au second étages, et qu'il n'y avait aucun balcon, la chute mortelle était inévitable.
J'avais soudainement froid, et pourtant, je suais.
Pourquoi un homme armé s'introduisait dans l'appartement de Théo ? Qu'avait-il fait pour s'attirer la foudre ?
Au moment où la personne pénétra dans le couloir, une énorme décharge m'incita à me planquer sous le sommier. J'accourais lentement à travers la chambre pour rebrousser chemin inverse. Mon corps se plaqua au sol afin de me glisser sous le lit. Le plus rapidement possible, je rampais jusqu'à toucher le mur du bout de mes pieds.
