𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒• 𝟓𝟑

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Chapitre 53

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Chapitre 53

New York

02 Novembre 2019,

00h26

— Donc on va faire de l'acuponcture, mais sans aiguilles ?

— Pourquoi je me trimbalerai avec des aiguilles sur moi ?

— Pour proposer une séance d'acupuncture à quelqu'un, par exemple ?

Il souffla en balayant l'air devant son visage, puis il se gratta le front.

— Pour aujourd'hui, je vais simplement te montrer où son tes nerfs, c'est toujours comme ça que l'on débute. M'expliqua l'ébène avec tant de paresse dans sa voix. On trouve le point sensible, et on pique. Aurais-tu déjà un endroit sur ton corps qui te paraît apte à réagir plus facilement ?

Je ne pouvais pas m'empêcher de rire, son visage si professionnel et ses questions si pointues sur le sujet d'un corps qu'il voulait voir mourir me paraissaient être une situation très ironique. Passer des larmes aux rires, voilà dans quelle impasse je me trouvais.

— Je sais pas, peut-être le ventre, tout le monde est sensible vers cette zone.

— Beaucoup effectivement, mais on recherche pas forcément la zone sensible aux chatouilles. Ajouta le valet en grimaçant, ses yeux me dénigrèrent à une simple idiote qui se payait sa tête. Il faut que se soit un endroit où tu puisses aussi supporter des douleurs.

Ses explications me rendais de plus en plus perplexe, c'était une technique bien trop étrange pour que je puisse la prendre au sérieux. Alors je haussais les épaules, étant ignorante du point sensible de mon corps, qui de plus serait contingent avec la douleur.

— Bon, fermes les yeux, et concentre-toi sur ce que tu ressens.

J'exécutais sa demande avec une légère hésitation, je n'avais décidément pas confiance en lui. Je pouvais seulement entendre ses pas se rapprocher si près de ma personne que je me mettais à reculer par peur qu'il ne me bouscule.

— Restes tranquille Evans, je te promets qu'il ne se passera rien si tu n'es pas d'accord. Parlait la voix de mon soit disant ennemie. C'est un travail sur sois qui peu s'avérer être compliqué, mais cela pourra t'aider à te débarrasser de tes terreurs nocturnes.

Son ton si calme avait l'effet d'une pommade apaisante, mes bras longeaient mon corps, mes doigts se desserraient. Je libérais entièrement mon corps de cette peur colossale, je me détendais enfin. Je pouvais bien lui faire confiance au moins pour cette fois.

𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒 | J.JKWhere stories live. Discover now