Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 42
Demeure des Evans
31 Octobre 2019,
18h45
Allégée sur le canapé, je regardais le plafond sans grand intérêt.
Il y avait un témoin...
Comment les choses pouvaient basculer d'un seul coup par la faute d'un témoin dont je ne connaissais même pas l'identité ?
Si ce témoin était en prison, alors Jungkook ne devait pas y retourner. Je fermais les yeux en inspirant profondément. Mais c'était toujours les mêmes images qui venaient hanté mon esprit.
Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit à cause de cela. Mes terreurs nocturnes avaient prit le dessus sur moi et avait empêché à mon corps et à mon cerveau de passer outre ce cauchemar. Tout se déroulait de cette même manière :
Je revoyais mon ami sous son corps, un corps qui surpassait le siens et qui ne cessait de part sa grandeur, et son profil.
Je me revoyais ensuite prendre cette cymbale tranchante qui était utilisé comme instrument de musique sur une batterie. Mes doigts tenait cet object coupant qui ressemblait à un frisbee, ma vision flouée du aux larmes m'empêchait de voire où j'allais frapper.
Un corps tomba au sol. Et du sang. Beaucoup de sang.
Je me souvenais ensuite que Sami tentait de me rassurer en calmant ma crise d'angoisse.
J'effaçais ce souvenir, mais un autre avait surgit la seconde suivante.
Sami et moi étions dans une forêt. Mon ami avait un pelle dans ses mains, et plus il creusait dans le sol, plus je sentais mon cœur s'alourdir.
Qu'avais-je fait ?
Mes mains étaient en sang, mais ce n'était pas le miens. Il venait d'enterrer la personne que j'avais tué, et je devais vivre avec ça.
Je pensais que le passé avec été enterré avec lui, mais non, il a fallu que Jungkook fouille pour trouver la pire chose dont j'avais été capable de faire afin de sauver mon ami.
Et maintenant, Sami aussi était en danger par ma faute.
Je plissais fortement mes paupières entre elles afin de m'obliger à penser à autre chose, à n'importe quoi, je ne voulais plus revoir le corps inerte de cet homme. Il avait causé bien des malheurs, et même à après sa mort, il continuait de nous pourrir la vie.
