Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 25
Hunter University
05 Septembre 2019,
14h52
Je passais entre les couloirs que formaient les étagères de la bibliothèque universitaire en faisant glisser mon index le long des œuvres littéraires.
Nous étions mardi, et le mardi était le jour où mon club de lecture allait ouvrir ses portes pour la première fois. Je n'avais pas récolté énormément d'inscription, probablement cinq ou six. J'espérais en recueillir davantage d'ici les semaines suivantes, en priant pour que ce club fonctionne.
J'avais mit en place des sièges en forme de ronde au milieu de la bibliothèque qui était vide de salariés. On m'avait laissé les clés pour un créneau de une heure, ce qui était assez court je dois l'avouer.
Sami et Paige étaient tranquillement revenus avec un tas de feuilles sous le bras, aucun des deux ne se parlaient depuis la soirée d'anniversaire de Jungkook. Quel était la raison ? Je n'en savais rien.
Alors qu'ils préparaient le coin lecture, moi je me baladais entre les étrangères en repensant à la veille. À cet endroit glauque, à ce grand monde de la nuit qui festoyait, à Jungkook qui se battait les mains nus, à ce moment où il a paniqué lorsque qu'il a lu l'intitulé de la lettre. J'avais encore la marque de ses doigts qui entouraient mon poignet. Et il y avait aussi ce chauffeur à la chevelure blonde, cet homme qui m'avait raccompagné chez moi.
Cette manière dont il avait de me parler, de me regarder, c'était comme si... Comme si je valais une grosse somme d'argent.
-Flashback-
La veille, 20h03
J'étais dans ce taxi en direction de Greenwich Village. Mon chauffeur me jetait de léger coup d'œil furtif de manière à vérifier que je n'avais pas sauté par la fenêtre.
— Vous n'avez pas vraiment l'étoffe d'une personne qui aime ce genre d'endroit, si je puis me permettre. Avait parlé l'homme aux cheveux scintillants.
Le rétroviseur intérieur me permettais de voir la banderole de ses yeux marrons.
— Vous savez qu'à l'intérieur, il y a nombreux loups qui souhaites votre peau. Avait-il ajouté.
Je fronçais les sourcils en essayant de comprendre à quoi il faisait allusion. Sans répondre à ses monologues, je le laissais parler en espérant que le trajet soit rapide.
