Chapitre 5

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AMANDA

Les deux semaines suivant la rentée sont passées plutôt vite, mes nuits sont toujours autant agitée car Adélys ne semble pas vouloir me quitter, elle a besoin d'être réconfortée en étant sur moi, en 3 mois de vie, je n'ai jamais eu de problème, ma mère savait très bien la réconforter mais maintenant, ce n'est que moi qui y arrive.

Je n'arrive plus à être concentrée sur les cours ni même au boulot. C'est hyper compliqué de rester éveiller avec huit d'heures de cours en plus des boulots qui me prennent toute mon énergie.

Mes notes ne font que chuter, je n'ai pas forcément le temps d'étudier en rentrant des cours et Monsieur Campbell décide de me garder en cours même quand je suis en retard puisqu'il a compris que ça arrivera plus souvent qu'il ne le pense. La bibliothèque est ma meilleure amie pendant mes courtes pauses.

Il fait plutôt nuageux aujourd'hui alors je vais aller me promener avec Adélys, ça lui permettra de prendre l'air et elle adore s'endormir dans sa poussette en se baladant, ça lui permettra peut-être de dormir plus longtemps.

Je me lave vite pour ne pas laisser ma mère galérer avec la petite, je m'attache les cheveux dans une queue de cheval mal faite. Le froid commence à venir, les feuilles tombent petit à petit sur le sol, je mets un gros pull avec un pantalon taille haute assez ample.

J'enfile mes baskets en vitesse après ça je prends des vêtements chaud pour Adélys puis sors de ma chambre pour rejoindre les deux filles.

- Tout va bien ? Je demande en posant les vêtements sur le fauteuil.

- Bien sur ! Me sourie ma mère avant de coucher Adélys dans le fauteuil pour la changer.

Je la laisse faire, au moins, je peux préparer la poussette et nos manteaux. Quand la poussette est prête, j'enfile mon long manteau et une écharpe par dessus.

- Voila la fauve, Dit ma mère en arrivant dans le couloir avec la petite à bras qui regarde partout.

- On va se balader ? Dis-je à Adélys qui me regarde avec un sourire.

Je la mets dans sa poussette après lui avoir mit son manteau. Adélys est un bébé sourire, il suffit qu'elle nous regarde pour se mettre à sourire et c'est ce qui est le plus adorable chez elle mais la nuit, c'est un vrai monstre.

- Tu fais attention ?

- Évidemment maman, Je lui embrasse la joue.

Elle embrasse une dernière fois sa petite fille puis nous laisse sortir dehors. Nous ne traversons que trois rues pour arriver au parc. Ce même parc où j'aimais traîner avec son père quand nous étions encore ensemble.

On se disait que nos enfants allaient venir jouer ici pendant qu'on discuterait et qu'on les regarderait.

Quelques enfants jouent, les parents sont assis sur des bancs, la plupart, chacun de son côté. Ça montre à quel point les enfants sont beaucoup plus sociables que les adultes.

Je sourie en regardant les enfants, dans le futur, Adélys courra comme ces enfants, souriant, rigolant tel un enfant insouciant. Si c'était possible de rester aussi insouciant jusqu'à la fin de sa vie, croyant que les problèmes sont pas pour nous.

- Bon, j'espère qu'au moins tu seras plus sage qu'en ce moment, Je regarde Adélys qui rigole en bougeant ses bras.

Je m'arrête de marcher quand je vois une petite fille se diriger vers un homme. Il s'abaisse pour lui parler avec un sourire sur son visage. La petite hoche la tête assez vite et fort sans s'arrêter de sourire. Quand l'homme finit de lui parler, le corps de la petite se précipite pour retourner s'amuser au toboggan.

My Teacher Où les histoires vivent. Découvrez maintenant