Chapitre 7

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AMANDA

Quelqu'un sonne à ma porte, je regarde mon téléphonepour voir l'heure. Qui oserait venir chez moi à neuf heures du matin? Je soupire en me levant du fauteuil et quand j'arrive devant la porte, j'essaie de regarder à travers une des petites fenêtres pour voir qui est la personne sauf que je n'arrive pas à voir. Alors j'ouvre la porte et tombe sur Andrew avec trois valises, il sourit de toutes ses dents.

- Salut ! Dit-il en poussant sa valise avec son pied.

- Qu'est-ce que tu fais là? Je fronce les sourcils.

- Je t'ai dit hier soir que je venais louer la deuxième chambre, Il rentre dans la maison en m'obligeant à me décaler.

Je ne peux pas m'empêcher de rigoler face à lui. Hier soir, je ne pensais pas qu'il était sérieux, je ne lui ai rien dit mais je suis partie pour éviter une quelconque conversation sur ce sujet. Je pensais qu'il allait comprendre que je ne veux pas qu'il loue la chambre mais je remarque qu'il a cru que c'était avec grand plaisir que je l'accueille dans la maison.

- C'est hors de question, Je finis par lui dire quand je me calme.

- A vrai dire, je m'en fous de ton avis puisque tu n'es pas la propriétaire, Me réponds-t-il avec un sourire narquois.

Mais quel connard!

Il redevient l'homme qu'il était avant, celui que je ne supportais pas quand j'étais son étudiante, il ne manquerait plus qu'il ne me dise qu'il est embauché comme prof dans l'université où je suis.

Il dépose tranquillement les valises près des escaliers puis se retourne vers moi en souriant sans se préoccuper de ce que je pense réellement en ce moment. Le propriétaire de la maison va m'entendre demain après que j'ai fini les cours, ne pouvait-il pas venir me voir avant d'accepter une proposition? En plus, ils ne sont même pas venus visiter la maison alors Andrew a dit oui car je suis là.

- Tu restes jusqu'à demain matin seulement, Je souffle convaincue. Je compte aller voir le propriétaire.

- Il sait très bien que tu vas venir le voir, j'ai été plus rapide pour lui annoncer qu'on se connaissait déjà, Son air confiant me donne envie de le tuer.

- Tu m'énerves ! Je râle en balayant l'air avec mes bras tant je suis énervée.

- J'aime bien, Dit-il en haussant les épaules. Tes joues rougissent et je trouve ça très sexy sur toi, Il se rapproche de moi.

Mon souffle se coupe quand sa main se lève pour venir mettre une mèche de cheveux derrière mon oreille, il est attentif et concentré sur ce qu'il fait sans être perturbé par son toucher. Pourtant, moi, je suis à deux doigts de m'évanouir, mon corps tremble dès que ses doigts me touchent, je suis complètement à sa merci. Je pensais le contraire, surtout après trois mois, je me pensais bien plus forte et que mon corps l'avait oublié. Sauf que le corps n'oublie pas, au fond de nous, on n'oublie rien.

- Tu sens ça ? Me chuchote-t-il. Les frissons que tu as dès que je te touche, ça montre clairement que je ne t'énerve pas, bien au contraire.

Je dois résister, je ne peux pas lui laisser la chance de voir qu'il a le contrôle, que je suis encore sensible face à lui. Mais comment est-ce que je peux faire s'il vit sous le même toit que moi? Nous allons nous croiser un peu plus souvent, ce n'est pas possible.

- Ok très bien ! Finis-je par dire en reculant. Tu.. Tu peux rester vivre ici mais ne t'avises pas de me toucher et même si tu es là, je m'habille et fais ce que je veux donc si je veux être en nuisette, tu ne diras rien.

My Teacher Où les histoires vivent. Découvrez maintenant