Chapitre 24

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ANDREW

Je passe ma main dans mes cheveux en arrachant quelques mèches. Il y a des bouteilles d'alcool parterre totalement vides, peut-être des dizaines de cigarettes dans mon cendrier.

Je balance ma tête en arrière en soufflant la fumée de mon énième cigarette, je ne les compte plus. Une autre bouteille de vodka ou de whisky, je sais plus, dans mon autre main. Mes yeux se ferment en essayant de savourer ce moment où je me sens mieux, plus libre.

Il y a le lycée aujourd'hui, c'est dans quelques heures même pas, peut-être trois heures, j'en sais trop rien car je vois flou et ne sait pas lire l'horloge. J'en ai absolument rien à foutre finalement, comme si ça changeait quelque chose à ma vie.

Une douche froide, je dois en prendre une, ça va m'aider à décuver ou peut-être pas, ce n'est pas bien grave. Je me lève et titube jusqu'à ma salle de bain, je m'adosse au mur en râlant pour trouver l'interrupteur qui soudainement change de place.

Foutu de putain d'interrupteur.

Quelques secondes plus tard, la lumière s'allume et je peux aller sous l'eau totalement froide. Ça me réveille mais sans forcément me faire plus d'effet.

C'est déjà ça.

Après m'être sécher, j'enfile un boxer puis vais dans mon salon pour allumer la télévision. Les infos se mettent directement et je regarde vite fait la télévision.

Ça parle d'une personne morte chez elle avec une balle dans la tête.

Génial.

D'ailleurs, ils ne parlent plus du kidnapping de la jeune lycéenne dans le lycée de mon père. Je suppose que mon père a tout fait pour que les gens évitent de parler de son lycée pour faire bonne réputation.

En parlant de bonne réputation, dès que je lui ai parler de ce foutu lycéen qui agresse les filles, il l'a vite viré pour ne rien avoir avec lui. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour son lycée.

Cette pensée me fait lever les yeux au ciel et j'éteins la télévision pour me prendre du café au lieu d'une bouteille d'alcool. J'ai besoin de dessoûler même si j'aimerais rester ivre.

Sans l'alcool, ma vie est pourrie et mon cerveau me rejoue des moments que je veux absolument oublier. Comme celui où j'ai appris une nouvelle en revenant du voyage.

Cette nouvelle qui allait arrivée tôt ou tard mais j'aurai aimé que ça soit le plus tard possible.

Je gare la voiture devant chez mon père qui doit me parler. Il ne me demande jamais de venir, ce n'est jamais important et on reste jamais ensemble chez lui.

J'entre dans la maison sans frapper et une jeune fille aux cheveux noirs  entoure ses bras autour de mes jambes. Je souri en la prenant à bras avant de la chatouiller partout sur son corps.

- C'est la plus jolie des filles qui est là, Je souris et Julia rigole.

- Oui ! Tu viens jouer avec moi ?

- Je vais parler avec papy puis je viendrais.

Julia hoche la tête sans arrêter de sourire et j'avance avec elle dans mes bras jusqu'au salon où se trouve mon père. Je dépose Julia parterre et elle part en courant jouer avec ces jouets pendant que je vais m'asseoir sur l'un des fauteuils où n'est pas assit mon père.

My Teacher Où les histoires vivent. Découvrez maintenant