28. Juge

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Un tas « je garde » et un tas « ça dégage » s'est formé sur le lit de la géante de feu. En moins d'une demi-heure, June a fait son tri maquillage. Elle n'allait pas tergiverser pendant des heures sur des accessoires qui ne sont qu'éphémère sur la peau de toute manière. June met les ustensiles qu'elle ne veut pas dans un sac plastique qu'elle jette dans la poubelle du salon. La jeune femme se serre le reste de café dans la cafetière de la cuisine avant de déposer la tasse, à présent vide, dans l'évier. Elle enfile son manteau en cuir noir et dégage ses cheveux, rester bloqué entre lui et le haut qu'elle porte.

 Elle enfile son manteau en cuir noir et dégage ses cheveux, rester bloqué entre lui et le haut qu'elle porte

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June : Je reviens vers la fin d'après-midi, je pense.

Nora : En tout cas, j'adore ta tenue. Sourit-elle.

Elle lui sourit en retour. On peut dire qu'elle s'habille de façon provocatrice, mais c'est son style et c'est ce qu'elle aime. Elle porte un jean blanc serré, un haut rouge auquel elle a fait un nœud pour le raccourcir. Pour finir, elle a sorti de magnifiques escarpins rouge vernis. Elle ne s'est pas changée simplement pour le plaisir, c'est également pour jouer avec la patience du dieu de la malice qui ne la lâche pas du regard. Objectif atteint !

Clint : Et où vas-tu ?

June : M'aérer l'esprit. J'aurais dû aérer la salle de bain avec tous ses produits. Pendant que j'y suis, quelqu'un a besoin de quelque chose dehors ?

Personne n'a besoin de ses services, pourtant si gentiment proposé, ce qui lui convient parfaitement, même si elle a posé la question. Elle l'a uniquement posé par courtoisie, rien de plus.

La jeune femme sort de la Tour, ne perdant pas de temps pour se balader dans cette ville toxique. Elle aimerait aller ailleurs, mais ils iront la chercher juste parce qu'elle a quitté New-York. Elle aimerait marcher dans la forêt où ne serait-ce que dans un champ, toxique comme la ville, mais cela lui irait déjà mieux. Marcher au milieu d'un environnement composé d'herbes, de fleurs, de petits animaux qui grouillent sous et sur terre, et pourquoi pas de l'eau qui coule discrètement. C'est dans des moments comme celui-là que June est nostalgique de son séjour sur Asgard. Là-bas, rien n'était toxique. La cité était bien plus propre que les villes de la Terre. La nature avait bien plus de liberté et d'espace qu'ici. Quelle désolation...

Lors de sa balade, les hommes ne cessent de la reluquer, certains vont jusqu'à la siffler. Au début, c'était plaisant, mais au bout d'un moment ça lui tape sur les nerfs. Alors quand un recommence, elle se tourne vers lui et le fusille du regard. Ce n'est pas comme si elle avait une mini-jupe et le ventre totalement a l'air. Avec ce regard, ils cessent immédiatement et partent en courant. Elle qui pensait être tranquille, les hommes de la Terre sont réellement des chiens en rûtent en permanence. La moindre parcelle de chair, ils la fixent et s'approchent de la femme qui n'a rien demandé et qui ne faisait que passer. Ils ne savent pas se contrôler, c'est un fait pour June qui décide de prendre le chemin du retour, légèrement agacée de cette sortie.

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