CHAPITRE 37

107 23 0
                                    




De retour chez moi, j'étale un sourire de béatitude. Ma famille m'accueille comme une princesse, me serrant tour à tour dans leur bras.

Pendant le repas, j'observe mon père pour détailler chaque trait de sa personnalité. Bien qu'il ait enterré son unique fils et qu'il a fait faillite par la suite, il ne s'est pas laisser emporter dans une tourmente infernale. Il n'est peut-être pas parfait, mais il a su rester fort, soutenant au mieux les trois femmes de sa vie. Ni l'alcool, ni la violence, ni quoi que ce soit, ne l'on pervertit à des actes odieux.

- Ça va ma chérie, tu as l'air pensive ? me demande-t-il.

- Oui très bien, je suis contente que tu sois là papa.

- Pourtant j'étais là tout le week-end, c'est toi qui n'y été pas.

- C'est vrai, je suis désolée. -

Amuse-toi, la jeunesse est courte ! Tu auras tout le temps de passer du temps avec ton vieux père.

Mon protecteur à la carapace de pierre m'offre un clin d'œil avec un de ses plus beaux sourires. Mon cœur se gonfle d'amour pour cet homme en qui je dois la vie. Je lui souris à mon tour, lui délivrant toute l'importance que je lui porte. Dans les yeux de mon père se reflète l'image d'une petite fille. C'est comme ça qu'il me voit, il refuse de me discerner autrement, mais j'avoue que j'aime être toujours le bébé de mon papa !

***

Après avoir romancé mon week-end idyllique à mes parents, je me suis pris une douche salvatrice dans mon étroite salle de bain. Le luxe de ma chambre d'hôtel me laisse un peu nostalgique, dès que je réintègre mon petit sanctuaire. Mais très vite ce manque superflu disparait, quand Sony se faufile tel Roméo par ma fenêtre.   

- Ça va ma puce, le retour avec Sam s'est bien passé ? 

Cet homme qui porte un lourd fardeau depuis des années, m'apparait comme un héros. Celui qui sauve les gens, sans vanter ses mérites pour préserver le bien-être de sa meilleure amie. Ça loyauté le confine dans une zone d'inconfort qui le mur dans un silence destructeur. Comment ne pas succomber à sa bravoure ? Moi, je n'y arrive pas ! 
En mode groupie, je me jette à son cou pour le gratifier d'une estime que je garderais secrète, pour l'équilibre de leur trio sacré.

- Je t'aime Sony, dis-je du plus profond de mes entrailles.

Il me regarde étonner de cet accueil riche en émotion, puis il me sourit avec timidité.

- Que me vaut cet honneur ? 

Les mots me manquent, comment lui expliquer, ce que j'ai promis de taire ? Je ne réponds rien, préférant lui démontrer mon amour d'un baiser brulant qui dissimule la vérité. Ma bouche le capture d'une passion dévorante. Mon antre devient une prison, dans laquelle je compte bien le consommer le temps d'une nuit.

Pressée de le posséder dans son intégralité, je le fais assoir sur ma chaise de bureau, puis je m'installe à califourchon sur ses cuisses. Mes lèvres le privent en oxygène, pendant que mes mains visitent son torse, avant de trouver le chemin de sa braguette.  Sony profite volontiers de mes intentions. Il se laisse manipuler, en m'aidant même à dévêtir son jeans qui atterrit sur ses mollets, en duo avec son caleçon. Son sexe s'érige déjà vers le ciel dans une forme olympique. Je m'en empare, puis de mon pouce je récolte la goutte pré-séminale pour masser le sommet de mon flambeau. 
Sony m'étudie, l'œil sombre, le regard ombrageux, pendant que sa langue joue lascivement sur la bordure de ses dents. Il dégage une virilité froide, celle qui m'impressionne et qui stimule le contenu de ma culotte. Flattée d'être observée avec convoitise, je donne le change en amplifiant mes caresses.

Santana partie 2Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt