CHAPITRE 48

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Weekend éprouvant, pas de suspense, début de semaine fatiguant.
Ce lundi, j'ordonne à mon corps de se ressaisir d'une nuit blanche, dont j'ai encore du mal à m'en remettre. Depuis quelques temps, mon énergie me joue des tours, et pour cause, une vie tumultueuse qui m'épuise. 

Avec beaucoup de mal, je subis cette journée sans fin, pour retrouver ma liberté d'après les cours.

Dehors, je suis agréablement surprise d'y voire Sony.

- Qu'est ce que tu fais là ?

- J'ai des petites emplettes à faire et je voudrais que tu m'accompagnes ma puce.

- Oui bien sûr, tu veux acheter quoi ?

- Une voiture et des costumes.

- Rien que ça !

- Tu passes ton permis vendredi, alors il m'en faut une au plus vite et en tant que cadre je me dois de porter des costumes tous les jours de la semaine.

Chez le concessionnaire, difficile de ne pas se projeter au volant d'une de ces belles voitures. Décapotable, berline, SUV... chaque modèle à sa touche d'originalité avec ce je ne sais quoi à la Audi. Dès notre arrivée, nous sommes reçus par un vendeur expérimenté ; regard accueillant, sourire jovial et poignée de mains qui vous met tout de suite à l'aise. Ce procédé à pour but, d'amadouer son client pour qu'il reparte au volant d'un de ces véhicules hors de prix. Mais Sony n'est pas seulement Sony ! En un rien de temps, mon petit ami ou plutôt Santana, prend le contrôle de la vente pour arriver à ses fins. En l'écoutant négocier, je comprends alors pourquoi il est à la tête de son gang et pourquoi son patron le laisse diriger une équipe dans sa société.
Certaine personne on l'a capacité de se démarquer des autres ; par leur athlétisme comme les sportifs, leur voix comme les chanteurs, leur intelligence comme Albert Einstein, leur habileté comme les peintres et puis il y a ceux qui ont une prestance caricaturale très intimidante comme Sony. Impressionnant dans leur façon de s'exprimer, qu'ils imposent aussitôt le respect, nous mettant dans une position d'infériorité que l'on ne peut maitriser.

Sans surprises, après une heure de retournement de cerveau, Sony signe les papiers de sa futur A3 Sport Back, Full option, blanche, pour une somme dérisoire qui frôle tout juste le prix de sortie d'usine, qui lui sera livrée dans une semaine.

Par la suite, c'est Hugo Boss, qui nous ouvre ses portes. Ici, c'est une vendeuse tirée aux quatre épingles qui nous accueille. Son sourire qui doit amadouer bon nombre de client, à cette minute précise, il ne brille que pour Sony. 

« Grrrrr »

Cette trentenaire, écoute avec beaucoup d'attention la demande de son client, avant de lui sortir une panoplie de costumes sobres. Je suis, là, comme une ombre sur un mur, que cette prédatrice ne calcule pas.

« GRRRR qu'elle m'agace ! »

Sony entre dans la cabine d'essayage, pour passer sa première pièce pendant que moi je patiente sur un fauteuil. Le rideau s'ouvre sur ce que je qualifierai de top model.

- Waouh ! dis-je subjuguée par autant de beauté.

- Vous êtes très élégant, monsieur, souligne la vendeuse dans un regard envieux.

Sony actionne son sexappeal en nous offrant son fameux sourire de pub. Dans son sillage, il harponne mon cœur mais aussi la culotte de cette commerçante. 

« Je vais la tuer si ça continu ! »

Telle une vipère, cette femme serpente le long des jambes de Sony pour ajuster l'ourlet de son pantalon avec beaucoup trop d'attention à mon goût. Je bous !

Santana partie 2Where stories live. Discover now