CHAPITRE 52

95 24 0
                                    

Une mouche ? Une abeille ? ou peut-être un moustique, mais quel est se bourdonnement qui grésille à mes oreilles. J'ouvre un œil, puis deux, pour me retrouver face à moi dans le reflet d'un miroir au plafond. Où suis-je ? J'essuie ma bave au coin de ma bouche avant de saisir mon téléphone qui n'arrête pas de vibrer.

- Allo, dis-je vaseuse.

- Putain Victoria, tu es où, tout le monde te cherche partout, ça fait des heures que j'essaie de te joindre.

- Sony, mais qu'est-ce qu'il se passe ?

- Tu me prends pour un con ?! Il est trois heures de l'après-midi et tu as disparue de la circulation avec la voiture de tes parents. Tu devais me rejoindre ce matin en plus tu ne décroches pas ! Mais merde, tu es où Victoria ?! 

J'éloigne le téléphone de mon oreille pour ne plus l'entendre hurler, tout en fermant les yeux pour encaisser ses cris. Vincenzo se retourne en me regardant aussi fatigué que moi.

- Ça va, ne me crie pas dessus, je me suis endormie et je n'ai pas entendu tes appels, c'est tout, rien de grave ! Bon j'arrive.

- T'ES OU BORDEL ?

- J'ARRIVE ! dis-je avant de lui raccrocher au nez et de jeter le téléphone au pied du lit.

Je me renfrogne dans un coussin en pensant à l'après midi qui m'attend. Trois heures de l'après-midi ! Mes parents doivent être fous de rage de ne pas avoir récupérer leur voiture comme prévu et Sony a tout simplement la rage. Super, je suis vraiment dans de beaux draps. Idiote !

- T'es dans la merde, et jusqu'au cou, chou !

- Merci de préciser Vincenzo, comme si je ne l'avais pas compris ! T'as pas plutôt une solution plutôt que de me narrer ma vie ?

- Un striptease !

- Hein ?

- Fais lui un striptease, le sexe apaise toutes les tensions !

- Et pour mes parents tu as une idée espèce de pervers ?

- Ha désolé, là je sèche, je ne m'y connais pas en parents.

- Mince, je suis vraiment dans la merde !

Au point où j'en étais, je me suis permise de prendre un café avant de me présenter face à mes parents qui me toisent avec autorité. 

- Ma fille, j'espère que tu as une bonne explication ! me demande mon père en croisant les bras sur sa poitrine.

« Comment te dire, j'ai fait une nuit blanche pour emmener la meilleure amie de Sony voir son petit ami en cavale et après je suis allée voir mon ami chef de gang et je me suis endormie dans son lit »

- Je suis désolée, je suis allée faire les magasins tôt ce matin et je n'ai pas vu le temps passer.

- Ho ne nous mens pas jeune fille, tu as la tête de quelqu'un qui a passé une sale nuit !

- Je te promets que Sony ni est pour rien.

- On est courant, car je l'ai eu au téléphone et il était aussi inquiet que nous je te signale !

- Vous avez osés l'appeler ? dis-je surprise.

- Evidement, on te cherchait car on avait besoin de la voiture, alors on a demandé à Jeanne de joindre Malcolm pour savoir si Sony savait où tu étais. On était mort d'inquiétude, Victoria !

- Je vais bien. Je n'ai rien fait de mal, je voulais juste faire les magasins en aillant un peu de liberté. Ce n'est pas un drame tout de même ?! 

- Tu aurais pu au moins répondre à nos appels !

Santana partie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant