Daryl : " Je m'étais juré de tout faire pour qu'Aaron s'en sorte." Dit-il dans un premier temps. " J'me disais que lui il avait quelqu'un qui l'attendait."
Je déglutis difficilement. Ce qui me dit me brise le coeur, mais au fond il n'a pas tort, puis je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. C'est de ma faute si on en est arrivé là tous les deux. Je lui avais balancé des choses horribles alors que Daryl n'avait jamais voulus me mentir. Rick m'avait dit qu'il voulait me dire la vérité à tout prix, et au final j'ai pardonné à mon frère mais pas à Daryl. Mais quelle pauvre conne je fais ... Je sais que le moment est bien choisit pour que je lui parle, que je lui avoue à quel point je m'étais inquiété, mais je n'y arrive pas.
Daryl : " J'vais me coucher." Me dit-il brusquement en se levant.
Je sens le vide dans mon coeur s'installer rien que de l'entendre prononcer ces mots car au fond de moi je meurs d'envie de le retenir ici. Je me passe la langue sur les lèvres, ma bouche s'ouvre mais aucuns mots ne sort. Il ouvre la porte et disparaît à l'intérieur. Je souffle comme si je retenais ma respiration depuis le début.
Moi : " Ouais, une grosse conne ..." Murmurais-je en jetant mon mégot plus loin devant moi.
Présentement ...
PDV RILLEY :
Je ne fais que de me tourner et de me retourner dans mon lit depuis deux bonnes heures maintenant. Je ne sais pas si c'est l'excitation d'aller à l'extérieur aujourd'hui ou encore ma conversation désastreuse avec Daryl, mais je ne me sens pas de dormir. Je regarde l'heure, 3h15.
Moi : " Et merde, j'suis pas prête de dormir maintenant." Soufflais-je désespérément.
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Je me redresse dans le lit et observe la lune à travers la fenêtre. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que j'suis petite, je ne fermais jamais mes volets. J'adorais regarder les étoiles le soir et lorsque j'étais prise d'insomnie j'observais les contours gracieux de la lune. Je trouve la nuit tellement belle. C'est une toute autre ambiance, ça m'apaise presque.
Je finis par me décider pour me lever. Je passe dans la salle de bain et me passe de l'eau sur le visage afin de me réveiller pour de bon. J'enfile des fringues propres et pour l'occasion je décide me maquiller un peu. Après tout, les rôdeurs ont le droit de voir de beaux visages la journée. C'est pas parce que c'est la fin du monde, qu'on doit tous avoir des mines affreuses. Je me regarde une dernière fois dans la glace. Je grimace face aux cernes qui ornent mes yeux.
Moi : " Ouais bon, maintenant c'est trop tard pour se recoucher de toute façon." Murmurais-je à voix basse.
Je descends les escaliers sur la pointe des pieds afin de ne réveiller personne et part directement dans la cuisine pour me faire couler un bon café. Sans ma caféine je ne suis bonne à rien. Je me délecte de chaque pas que je fais. Je suis tellement heureuse de pouvoir de nouveau marcher sans aide. Je m'assois sur le comptoir de la cuisine et savoure mon liquide chaud. J'entends des pas descendre les escaliers.
