Noah : " Qu'est ce qu'on fait ? " Me murmure t-il sans s'arrêter de regarder les rôdeurs qui nous faisaient face à travers la vitre.
Je le regarde plusieurs secondes, le regard dans le vide, avant de percuter qu'il me posait réellement cette question. Noah attend visiblement que je lui réponde, comme si j'avais la science infuse. Il est clair que je m'étais déjà retrouvé dans des situations merdiques, ça j'vais pas le nier, mais là, ça dépassait toutes mes espérances... Non mais sérieusement, je ne m'étais jamais retrouvé dans une merde pareille.
Nicolas tremble de peur et commence à verser quelques larmes. Ouais bon celui-là, je le classais dans la catégorie des grosses fiottes. Pardonnez moi l'expression, mais franchement, même Beth et Noah arrivent mieux à gérer leurs stress. Je jette un oeil sur la jeune fille qui me regarde en se mordant les lèvres. Je tente un sourire discret afin de la rassurer au mieux, mais même elle n'est pas convaincu, pas étonnant car moi-même je ne le suis pas. Bon sang, je ne sais pas comment tout ça va se terminer, mais j'espérais une chose, c'est qu'une fois de plus, ma bonne étoile apparaîtrait au bon moment, comme elle l'avait toujours fait depuis le début de cette merde sans nom.
Présentement ...
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PDV RILLEY :
J'ai beau regarder autour de nous, je ne vois pas trente six milles solutions s'offrirent à nous. Les rôdeurs commencent à pousser les portes. Avec nos jambes on tente de les retenir au mieux. Nicolas panique de plus en plus, et c'est loin de me rassurer. J'avais horreur de devoir gérer des gens autant peureux. Bon, je comprends, vu notre situation, même moi je sentais une certaine peur m'envahir mais ce n'était pas en paniquant ainsi que ça allait s'arranger. Noah bloque la porte également avec ses pieds. On ne tardera pas à être à bout de force. Les morts eux ne se fatiguent pas en poussant comme il le faisaient, nous si. Bon sang, une solution et vite. Nicolas et Beth sont les plus proches de la sortie. J'finis par me dire qu'on a sans doute une chance de s'en sortir.
Moi : " Nicolas, écoutes moi attentivement." L'appelais-je en prenant sur moi pour lui adresser la parole gentiment afin de le mettre en confiance.
Il me regarde avec de grands yeux rougis. J'ai envie de lui hurler dessus pour qu'il se reprenne, mais pas sûr que ça fonctionne, puis j'pense qu'on a autre chose à foutre là.
Moi : " Tu va pouvoir te faufiler par l'ouverture qui est là." Commençais-je en la pointant du doigt.
Il n'a même pas entendu la suite qu'il commence déjà à secouer la tête dans tous les sens pour me dire qu'il ne le ferait pas. Mais quel putain d'enfoiré ce type. Non, aller Rilley, prends sur toi, inspire et expire, tout va bien se passer.
