Chapitre 44 : Même le père noël j'y crois

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Précédemment ... 

Abraham : " Non on n'abandonne jamais. Comment t'a pu tout lâcher !" Continuait-il de l'engueuler.

Rilley : " Mais bordel j'avais une trentaine de rôdeurs au cul ! J'étais essoufflé, à bout de forces, qu'est ce que tu voulais que je fasse ?! J'étais seule..."

Les deux hommes continuent de la fixer comme si c'était la première fois qu'il la voyait. Rilley finit par en avoir marre de se faire observer comme une bête de foire. Elle tourne subitement les talons et retourne près de l'usine sans qu'aucun des deux hommes n'ouvrent la bouche ou tentent de la retenir... 

Présentement .... 


PDV RILLEY : 

Je préfère partir avant de dire des choses que je pourrais regretter. Je ne sais pas ce que s'imaginait Abraham, mais si la situation ne m'avait pas parut désespéré sur le moment, jamais je n'aurais envisagé cette solution. A croire qu'il me pensait faible. Je restais consciente du monde dans lequel on vivait et si j'avais voulu abandonner, y a longtemps que ce serait fait. C'était d'ailleurs ce qui m'était passé par la tête au CDC, mais Daryl était venu me chercher. Je souris bêtement en y repensant car même s'il ne l'avouerais jamais, je me doutes que c'était déjà parce qu'il s'attachait à moi mais ça il ne l'avouerait jamais, vous connaissez Dixon. C'est drôle de repenser à de vieux souvenirs comme celui-ci. Ca faisait plusieurs années maintenant que le CDC était partit en fumée avec le Docteur Jenner puis Jackie. Je me souviens très bien de cette femme. Elle était un peu comme Carole, douce et gentille, ouais, le genre de personne qui ne survit pas dans ce monde. C'est pas pour rien que Carole s'est totalement transformé.

Bref, il faut que je me reprenne et que j'oublie ce que je viens de vivre. J'ai pas besoin d'Abraham pour prendre conscience que j'avais manqué de me flinguer. J'étais au courant, merci ! Me dis-je intérieurement. Je rageais et j'étais à la limite d'exploser donc valait mieux pour moi, mais aussi pour lui, que je me casse voir ailleurs si j'y étais.

J'arrive près de l'usine et je vois tout le monde s'affoler. Glenn et Maggie chargent le camping-car de tout ce qu'ils peuvent tandis que plus loin j'aperçois Aaron et Eric en grande discussion. Je sais que ce n'est pas bien d'écouter aux portes, et sans doute encore moins de se taper l'incruste comme je m'apprêtais à le faire, mais je m'en tape. Quand j'ai décidé quelque chose je l'fais, point barre et là j'ai envie de savoir ce que ces deux là se disent car ça a l'air très sérieux.

Je marche lentement jusqu'à eux. Quand j'arrive, je me place devant eux, les bras croisés contre ma poitrine en affichant un immense sourire.

Moi : « Ben alors, ça roucoule ? » Me moquais-je gentiment.

Eric lève la tête vers moi et rigole, tandis qu'Aaron lui, reste un peu plus sur la réserve. Ce dernier semble mieux me connaître que son copain, donc j'suis pas étonné qu'il reste méfiant en me voyant débarquer ainsi car j'venais pas pour faire la causette.

Moi : « Qu'est ce que vous nous cachez ? » Leur demandais-je en haussant les sourcils.

Aaron : « Rien du tout, on discutait simplement. » Se défend t-il.

Moi : « De là où j'vous observait, ça avait plutôt l'air sérieux. » Insistais-je.

Eric : « On se posait seulement des questions pour la suite. »

Moi : « Et c'est quoi la suite ? » Demandais-je curieuse.

Aaron : « Votre intégration au sein de la communauté. »

All About Us ( Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant