Joker et Allégorie

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J'adore le Joker !
Et je suis ravis d'avoir eu autant d'interprétations live-action aussi réussie ( tkt Jared Leto, tu est dans la liste - il y a eu tellement pire en matière de Joker en 2019 - et tkt Mark Hamill, la légende est toujours là ).

Perso, il est fascinant de voir que le même personnage a eu des trajectoires si différentes dans les bras de tout ces réalisateurs et de tout ces scénaristes pour qu'il soit toujours les uns des autres.
C'est de ce constat que je suis parti à la recherche des allégories que recèlent ces versions du Joker ( peut-être que j'en ferais une autre partie sur les Jokers animés ... )

Mais d'abord, que signifie allégorie ?
L'allégorie, tel que je l'ai appris dans mes cours de cinéma et sous le spectre de l'iconologie, est le rassemblement de plusieurs éléments ( visuels en majorité mais je vais inclure des éléments narratifs, sonores ... ) qui se regroupent en une image.
Exemple simple : Nez crochu, bouche édenté, vieille, vêtue de noir, chapeau pointue ... C'est une sorcière !
Et vous verrez que, sous ce point de vue, certains Joker sont plus fascinants et effrayants qu'ils le sont déjà ( ce serait même un argument en plus pour défendre votre favoris ).

Bien entendu, ceci requiert de la culture et de l'interprétation que j'ai et que je me suis faites. 
Si vous avez donc une toute autre vision, c'est avec plaisir que je vous écouterais et découvrirais un sens de lecture qui n'était pas le mien ...
Sur ce, commençons !


I. CESAR ROMERO, LE CLOWN

Voici le tout premier Joker live-action apparu dans le film Batman dérivé de la série des Années 60

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Voici le tout premier Joker live-action apparu dans le film Batman dérivé de la série des Années 60. Il n'est donc qu'une extension du Joker de la série, fidèle au principe du Code Hays qui voulait éviter les censures.

Je vais me permettre un aparté pour briser 2 ou 3 clichés puant du Code Hays, réduit à un truc de gros vilains pas beaux.
Vous devez savoir qu'un état américain peut avoir des lois différentes d'un autre, ce qui faisait qu'un film était autorisé à certains états mais se faisait censurer/boycotter dans d'autres pour x ou y raisons. C'est pour cette raison que les sociétés de production ont réfléchi et accepté ce code, afin que leurs films puissent être diffusés dans tous les états sans affaires de boycott ou de jugements.
De plus, lors de son écriture, il s'est différencié de toutes les tentatives ultérieures ( qui servaient uniquement à interdire ) en s'attardant sur l'impact psychologique de ce qui se montrait au cinéma ( c'est pour ça qu'une tenue un peu transparente était interdite ) mais était assez souple sur les façons de détourner ces codes, sinon les réalisateurs se seraient manifestés ( on connaît par exemple le célèbre exemple de la scène de baiser dans Les Enchaînés de Hitchcock où il convertit un long baiser en une multitude de petites bises sur la bouche de trois minutes ).
Désolé pour l'aparté mais comme tout le monde se fait une fausse idée du Code, je tenais à en montrer les nuances.

Le Joker de Romero est donc l'icône la plus fidèle du Clown.

Pour commencer, avant Joaquin Phoenix, il était le seul Joker à avoir un maquillage ( éliminant donc Hamill, Nicholson, Leto et Monaghan ) et dont le maquillage était vraiment celui d'un clown ( bye bye Ledger ).

Parlons de ... ( Un peu, beaucoup, de cinéma )Where stories live. Discover now