Parlons de ... ( Un peu, beaucoup, de cinéma )

Mon Premier Court-Métrage

Avant de vous donner le lien vidéo, j'aimerais parler un peu du contexte de ce court-métrage, un peu mes intentions derrière etc ...

Il a été réalisé dans le cadre de mes cours en fac de cinéma où l'on demandait la réalisation d'un court-métrage documentaire. Et comme vous l'avez certainement compris depuis, le documentaire est un genre auquel j'ai un peu du mal ; Je n'avais pas envie que ça ressemble à ces énièmes enquête M6 ultra moralisateur ou blâmant qui sont juste bon à être parodié et oublié dès le premier visionnage.

J'ai donc cherché dans l'univers de la docu-fiction, là où je pouvais produire une oeuvre qui se rapprocherait plus de ce que j'aime. J'avais quelques pistes mais finalement, un pan du cinéma a attiré mon attention : Le Cinéma de Montage.
Pour vous expliquer le principe, il consiste en l'assemblage d'extraits audiovisuels pré-existant afin d'en faire sa propre narration. Parmis ceux que j'ai vu, et qui sont je pense les plus connus du genre, il y a Le Livre d'Image de Jean-Luc Godard dont j'en ai déjà parlé ici, Le Grand Détournement de Michel Hazanavicius qui l'emploi dans le cadre du détournement avec du redoublage et il y a le pionnier du genre ( et éventuellement le premier aussi ) qui est L'Homme à la Caméra de Dziga Vertov.

Il se nomme : "Souffrir, Baiser et Espérer".
C'est un docu-fiction de montage à valeur quasi-autobiographique sur ma vie sentimentale pendant mes années lycée, déjà digne d'être racontée tant elle est hors-norme ( quasi dans le sens où c'est beaucoup de subjectivité dans le ressenti et que certaines scènes ont étés coupés, par principe d'intimité xD ).
Avec le peu de temps de recul que j'ai, je reste relativement fier de cette première tentative. Il y a certainement un lien de paternité fort qui parle (c'est genre mon tout premier court-métrage et c'est un travail d'auteur, dans le sens où j'ai été réalisateur, scénariste et monteur de ce dernier ) mais je trouve que l'émotion y est, je trouve mon travail de montage relativement correct alors que c'est la première fois que je m'y colle et il y a une séquence que j'aime beaucoup pour son travail de la couleur que je n'avais même pas calculé à l'instant T. 
Mais j'ai aussi mes soucis avec, deux pour être exact. Le premier, moindre, est une séquence que je n'ai pas pu trouvé autrement que sous-titré et, même si ce n'est pas le plus grave, c'est un désagrément visuel. Le second, un peu plus grave selon moi, c'est que je n'ai pas pu faire les transitions que je souhaitais ( à la Fan.tasia de Lindsay McCutcheon sur Youtube ) et j'ai donc fait des séparations en acte théâtrale; Si le principe est sympas et le détachement intéressant ( qui fait qu'on admet encore plus la narration d'un fait de vie d'une personne avec ces excentricités mais pas celui d'un militantisme quelconque comme certains documentaires biographiques ) mais je trouve surtout que ça casse le rythme et que ça le ralentit alors que je ne le souhaitais pas.

Maintenant que vous avez le contexte, un peu la note d'intention, le nom et mon regard dessus post-production, je vous souhaite bon visionnage.
Toute opinion, avis, débats et questionnements sont la bienvenue :)