Rétrospective Introductive : Pierre Kast & Jacques Doniol-Valcroze

27 1 0
                                    

BIOGRAPHIE Pierre Kast

Son goût du dialogue littéraire (on trouve dans ses films de nombreuses citations de Françoise Sagan, Montaigne ou Saint Simon) et sa collaboration aux Cahiers du Cinéma l'ont fait passer pour un tenant de la nouvelle vague

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Son goût du dialogue littéraire (on trouve dans ses films de nombreuses citations de Françoise Sagan, Montaigne ou Saint Simon) et sa collaboration aux Cahiers du Cinéma l'ont fait passer pour un tenant de la nouvelle vague. Pourtant, Pierre Kast suit dans le cinéma français un parcours très personnel, évoluant entre une attitude d'intellectuel engagé et une passion pour l'utopie, la science fiction et le libertinage.

Son premier long métrage, Un amour de poche (1957), se situe dans le registre fantastique : un homme (Jean Marais) réduit sa maîtresse à l'état de lilliputienne. En 1958 il réalise Le Bel Âge et se positionne d'emblée dans le cinéma d'auteur. Au cours des trois sketches qui composent le film, trois histoires sur les incertitudes de l'amour et les manoeuvres du libertinage, il définit les grands thèmes de son oeuvre : rejet des conventions bourgeoises et exploration des relations entre culture et plaisir. L'intérêt de l'auteur et cinéaste Pierre Kast se porte avant tout sur le discours, parfois au détriment de la mise en scène et de la construction du récit. Il aime à se transporter dans des lieux insolites tels que les Salines-de-Chaux (La Morte-saison des amours, 1960) ou l'île de Pâques (Les Soleils de l'île de Pâques, 1972).En 1975, Un animal doué de déraison, dans lequel il confronte le Brésil du XVIIIe siècle au Brésil moderne, lui permet de travailler sur ses lieux et époque de prédilection. Dans les années 1980, il abandonne ses thèmes favoris pour se confronter, dans Le Soleil en face (1980) par le truchement du personnage de Marat, un écrivain condamné par le cancer, aux amis disparus et à la mort biologique tout en refusant l'émotion et l'apitoiement. En 1983, Le Jour le plus long, une réflexion sur ses préoccupations de jeunesse (Pierre Kast est résistant pendant l'Occupation), répond en écho à son film précédent.Pierre Kast reste un auteur peu connu ; la consécration populaire n'a jamais été au rendez-vous. Il meurt le même jour que François Truffaut et sa disparition est éclipsée par celle de son ami.

LES LONGS-MÉTRAGES ( CHOISI )

Les soleils de l'île de Pâques ( 1972 ) - C'est franchement décevant. Au synopsis, ça dit que c'est un film fantastique, ça m'intrigue car c'est un genre qui me plaît bien, je regarde, et je suis déçu car rien n'est fantastique dedans. La formule semi-documentaire ethnologique qui est l'antithèse même du fantastique et tous ces personnages aux croyances plus ou moins occultes qui vont à l'encontre des personnages qui devraient craindre les événements qui sortent de l'ordinaire ... Une purge !
En entier sur Youtube, si vous voulez vous faire un avis ... 

Parlons de ... ( Un peu, beaucoup, de cinéma )Where stories live. Discover now