Chapitre 91 - Agonie

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Au dernier coup d'épaule, l'homme fracasse la porte et pénètre à l'intérieur. Il est immédiatement accueilli par Oléana qui entoure son lacet autour de sa gorge et vient le propulser au sol. Louisa met aussitôt la main sur sa bouche afin d'éviter tout cris d'alerte.
Avec une rage intense, Oléana tire sur le lacet.

Tire plus fort allez ! lance Louisa qui tente de maintenir l'individu au sol.
J'essaie ! Mais ce batard refuse de crever !

L'homme se débat toujours mais voyant la mort arriver, ses yeux imbibés de sans s'écarquillent jusqu'à rendre son dernier souffle.

Allons y !

Louisa en profite pour saisir sa mitraillette et aide Oléana à se relever.

Bon ! On suit notre plan ! On remonte jusqu'à la salle des machines pour voir si André et Rof sont toujours dans les parages.
—Et si ils n'y sont pas ? demande Oléana.
On part dans les garages pour chopper le bateau d'Ajay. Dans tout les cas, vivants ou pas, on ne peux pas se permettre de rester ici et de les attendre. On doit s'enfuir Oléana ! Ton père comme André seraient d'accord.

Elles remontent le couloir mais au moment de pénétrer dans la salle des machines, un individu les remarque.

Elles sont là ! Lance-t-il.
Merde Oléana ! Cours !

Sans réfléchir les deux jeunes femmes courent et reprennent le chemin emprunté auparavant. Elles arrivent dans les cuisines du navire et se retrouvent à nouveau dans le salon. Au milieu des cadavres, l'odeur du sang mélangé à la poudre est infecte. Louisa aperçoit le corps mutilé de Zaklov et les deux sœurs canadiennes gisantes au sol. Elle tache de faire abstraction de ce qu'elle voit puis gagne le pont extérieur face au grand large.

On doit se rendre à l'arrière du navire ! Vite !

Louisa et Oléana empruntent le pont latéral et courent aussi vite qu'elles le peuvent. Mais arrivé à l'angle, elles font immédiatement face à deux individus armés.
Par instinct, Louisa dégaine son arme et tire. Les deux hommes se jettent au sol pour éviter la rafale meutrière puis dégaine à leur tour leurs fusils. Les balles frôlent Louisa mais par chance ne l'atteignent pas. Mais ce n'est pas le cas d'Oléana qui, dans un râle d'agonie, s'écroule au sol.

À LA TÊTE DU CARTEL : IIWhere stories live. Discover now