Pokemon Epee/Bouclier, le pire jeu principal

16 1 0
                                    

Après avoir abordé le jeu qui signait le début de la fin pour la plupart des fans, il est l'heure de parler du jeu le plus critique et considéré comme le plus mauvais pour la plupart, sauf que, cette fois, je serais du même avis que la majorité. J'irais même jusqu'à affirmer qu'il est, non seulement le pire jeu de l'ère de la Nintendo Switch ( et vouant un mépris certain pour Lets' Go, c'est fort ... ) mais peut se "vanter" d'être le plus mauvais de tous les jeux de la franchise principale. Mais pour cela, il faut expliquer les éléments qui me font critiquer cet opus ...
N.B : Je préfère prévenir, les jeux de la switch sont des jeux auxquels je n'y ai pas joué (trop cher pour moi d'investir pour une switch juste pour ces jeux), j'essayerais de la critiquer de façon juste mais si je dis une énormité, toute réponse est la bienvenue.


L'Histoire

L'Histoire Principale est d'un vide abyssal ; Excepté les premières heures trop longues en tutos et assistanat, le début du jeu est correct car on s'attarde surtout sur la Ligue mais, vu qu'il y a que ça, le scénario est très vide, et ce n'est pas la Team Yell qui va dynamiser le tout de façon convaincante ( ni les rivaux d'ailleurs ). En soi, que le vrai danger vient tardivement, et que l'on écarte le joueur des trucs, je dis pas non sur le principe, rien que pour le changement et la logique de ne pas toujours impliquer le joueur, mais ils le font très souvent et surtout mal ( le danger implique des Dynamax de Pokémons sauvages venant de nulle part mais on n'assiste à rien ... Vous trouvez pas que tombez par hasard sur un sauvage sous Dynamax serait classe, un peu plus dur car vous non, et viendrait sous-tendre la menace à venir ). Mais ce n'est rien comparé aux dernières heures du jeu principal qui sont laborieuses à l'extrême ( l'excuse du retard au resto étant le point d'orgue de cette médiocrité ).

Le post-game de ce jeu est égal à ceux de la plupart des premiers opus, profondément vides. A l'exception d'une mission annexe avec deux antagonistes qui me font revoir à la hausse la Team Aqua et Magma et dont le récit est d'un insipide lourd ( entre les multiples combats Gigamax, la "pause" Travis, les deux bouffons et deux combats contre Nabil en cadeau ... ). Et après cela, à l'exception des DLC, il n'y avait aucune vraie activité à côté, à l'exception d'une tour de combat simplifiée car on peut utiliser les légendaires, et aucune zone à explorer.

Les DLC sont à l'image de l'histoire principal, vides. Courroneige propose une histoire dont je n'ai que faire et tend plus à la capture de légendaires et au tournoi final, qui est correct mais sans plus. Isolarmure a une meilleure histoire ( avec Sophora/Saturnin, Mustar et le petit Pokémon que l'on obtient ) mais elle reste ultra sommaire ( genre la relation spéciale avec le Pokémon, mouais ... ) mais j'ai préféré ce DLC au second.


La Région de Galar et le Pokédex

La région de Galar n'est sincèrement pas captivante, tout simplement car l'exploration est à son plus bas. Au-delà du nombre ridicule de 10 routes dans la région, qui sont pour la plupart des lignes droites avec peu d'explorations possibles, les villes sont ironiquement petites malgré les effets de profondeur et finalement peu visitables. La seule zone vraiment sympathique à explorer sont les Baies de Ludester mais les autres zones, ville comme routes, vivent du paradoxe entre une grande profondeur de champs qui donne l'impression de lieux grands et garnis et l'incapacité de faire grand chose avec des villes avec très peu de maisons visitables ( ou de maisons tout court ) et de routes en ligne droite. Cette impression est heureusement sauvée par les Terres Sauvages qui sont gigantesques et peuvent être explorables comme il le faut !

Les DLC proposent d'être presque que des zones sauvages, ce qui exploite le meilleur élément de cette région et évite d'avoir des routes cloisonnées et frustrantes, combien même ces zones peuvent être courtes.

Parlons de ... ( Un peu, beaucoup, de cinéma )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant