Je suis là entrain de discuter avec mon meilleur acolyte en équipe de France, Benoît Costil, Ben comme tout le monde l'appel. Nous sommes actuellement installés dans un Starbucks pas très loin de ma maison londonienne.
"- C'est le bordel en ce moment dans ma vie, j'ai l'impression de perds le contrôle. Je l'ai perdu elle. Je ne comprends pas elle ne me réponds plus, je crois qu'elle n'est plus chez elle. Elle me manque tant, tu sais. J'aimerais tellement la retrouver." Avoué-je.
"- Tu devrais peut-être envisager de passé à autre chose." Me dit mon ami.
"- Je ne peux pas, c'est impossible de passé à autre lorsque tu aimes quelqu'un.
- Pourquoi tu l'as quitté si tu l'aimais ?
- Parce qu'elle mérité mieux que moi, elle avait besoin de chose que je pouvais plus lui apporter.
- Tu sais, ce n'était pas à toi de décider si elle méritait mieux que toi ou non. Tu n'avais pas à prendre cette décision à sa place parce que la seule chose qu'elle veut c'est toi.
- J'ai préféré la laisser partir plutôt que de la faire souffrir ou de la voir mal. Alors je préfère me détruire que de la voir souffrir.
- Et je te respecte pour ça. Qu'est ce que tu vas faire maintenant ?
- Je ne sais pas. Je vais essayer encore et encore de la rappeler et je vais tomber une fois de plus sur la messagerie.
- Appelle là en inconnu !
- Ça ne changera rien, Ben.
- Essaie toujours, tu n'as rien à perde."
Avec hésitation, sans assurance je l'appelle en inconnu comme l'a conseillé mon ami.
"- Ça sonne, j'en suis sûr qu'elle ne répondra pas !" Dis-je à l'attention de mon ami.
"- Allo ?" Me dit une voix féminine a l'autre bout du téléphone.
"- Emmy ?
- Oui, mais c'est qui ?
- Ton admirateur secret." Dis-je en rigolant nerveusement.
Elle se met à rire, son rire qui m'a tant manqué.
"- À ce que j'entends tu as toujours ton humour, Olivier.
- Comment vas tu ?
- Je vis simplement et toi ?
- Je vis avec des regrets.
- Pourquoi ?
- Ton rire, ton sourire, ton odeur, t'es lèvres, ta voix, ta peau. Toi. Je ne peux pas m'empêcher d'y pensé tout le temps."
Je l'entends poussé un soupir.
"- Pourquoi tu m'as quitté alors ?
- Parce que je ne te méritait pas.
- Comment tu peux dire ça, Olivier ?
- Plus le temps passé plus je t'aimais tellement fort. Je suis quelqu'un d'instable. J'avais peur de te faire souffrir, je n'ai pas eu le courage de te le dire alors j'ai préféré partir.
- Je t'en veux d'avoir choisi à ma place ce qui était soit disant le mieux pour moi. Alors que c'était toi."
Sa voix a changé comme si les larmes menacé de dévaler le long de ses joues.
"Je suis tellement désolé Emmy."
Au même moment Ben me tape sur l'épaule pour me faire comprendre de me retourner, mais je ne l'écoute pas. J'attend une réponse à l'autre bout du téléphone quand je comprends qu'elle vient de raccrocher.
"Putain, bordel de merde, elle a raccroché."
Limite je jette mon téléphone sur la table, je met ma tête entre mes mains.
"Je t'en veux d'avoir choisi à ma place ce qui était soit disant le mieux pour moi. Alors que c'était toi."
A l'entente de cette phrase, mon cœur rate un battement. Elle est là, juste derrière moi. Je bondis rapidement de ma chaise pour me retrouver juste en face d'elle. Je la regarde droit dans les yeux, ses yeux marrons remplis de larmes.
"- Emmy.
- Chut." Dit-elle en me mettant le doigt sur la bouche. "Je t'en veux d'avoir bousillé ma vie pendant un an, parce que pendant ce temps-là je n'ai jamais cessé de pensé à toi. Je t'en veux de m'avoir obligé à m'éloigner de toi, de ne pas pouvoir te toucher, de t'embrasser et de te regarder pendant des heures. La seule chose que j'ai eu le droit, c'est de me retrouver seule face à tout l'amour que j'éprouve pour toi. Tu t'imagines pas à quel point j'ai souffert. J'ai lu tout t'es messages, écouter les messages vocaux, j'ai entendu quand tu m'appeler mais je voulais que tu comprennes, que je t'en voulais. Et j'espère que tu as pu comprendre le mal que j'ai eu quand tu as pris cette décision pour moi."
Mon souffle se coupe, mon cœur rate un battement et mon cerveau est complètement retourné face à ses paroles. Je la prend dans mes bras et la sert si fort, comme si c'était la dernière fois.
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