Chapitre 29 : Katherina Gomez, tu es la femme idéale !

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Kate

Je me réveille doucement après une bonne et agréable nuit de sommeil. Il ne me faut pas longtemps pour me rappeler que le bras d'Harry est toujours autour de ma taille et que j'ai passé la nuit avec lui. Un large sourire se dessine sur mes lèvres en l'entendant ronfler légèrement, le nez dans mes cheveux.

Dormir dans la position de la cuillère n'était pas ce que nous avions prévu, mais il faut croire que je bouge un peu trop la nuit.

Je me retourne pour le regarder. Ses paupières closes m'empêchent de voir le magnifique vert de ses yeux et ses lèvres entrouvertes laissent glisser contre sa joue un léger filet de bave, ce qui me fait sourire, attendrie. Il est beaucoup trop mignon.

C'est plus fort que moi, je lève les doigts pour essuyer sa joue mouillée avant d'essuyer mes propres doigts contre son t-shirt, puis je me mets à caresser délicatement sa seconde joue, plus facile d'accès.

J'ai envie de l'embrasser, j'ai tellement envie qu'il me prenne dans ses bras et me murmure qu'il m'aime. J'ai tellement besoin d'être aimée par lui, d'être désirée par lui.

Je ne veux rien de ce que ma sœur a, à l'exception d'Harry. Je veux qu'il me demande moi en mariage, pas elle. Je veux qu'il m'aime comme il n'a jamais aimé personne, qu'il se dise si chanceux de m'avoir dans sa vie comme je me dis heureuse d'avoir à le côtoyer au quotidien.

Mais je sais que cela n'arrivera jamais et je l'encaisse, comme je l'ai toujours fait.

En soupirant pour la énième fois depuis mon réveil, je sors du lit en silence, veillant à ne pas réveiller Harry, glisse mes pieds dans les chaussons confortables de Selena puis quitte la chambre sur la pointe des pieds. Je vérifie l'heure sur mon portable : il est neuf heures trois, et j'ai un appel en absence de ma sœur. Je n'hésite qu'une demi-seconde avant de me décider à la rappeler.

- Kate !

- Salut.

J'esquisse un faible sourire, encore dans les vapes après une nuit de sommeil si agréable.

- Ça va ? demande-t-elle tandis que je descends les escaliers.

- Ça peut aller et toi ?

- On fait avec, soupire-t-elle. Vous me manquez.

- Toi aussi.

Je me dirige vers la cuisine dans l'optique de préparer le petit déjeuner. En le mettant sur haut-parleur, je pose mon portable sur le plan de travail et sors une poêle du placard.

- Qu'est-ce que tu fais ? demande-t-elle soudain, comme si elle pouvait me voir.

- Mon petit déjeuner et toi ?

- J'étais en train de bouquiner un peu.

- Ah ? Et tu lisais quoi ?

Je trouve rapidement de l'huile et dispose quatre œufs sur le plan de travail. Lorsque j'en saisis un, elle me répond :

- Oh, juste un magazine comme ça que j'ai trouvé dans les toilettes.

- Ah !

Je casse un œuf dans la poêle, puis un deuxième. Elle me demande ensuite ce que je compte me faire pour le petit déjeuner et je lui réponds des œufs brouillés et du bacon. Nous parlons encore une bonne dizaine de minutes avant qu'elle ne me dise vouloir travailler un peu, puis se reposer. A peine avons nous raccroché, ne supportant pas le silence soudain, je décide de mettre un peu de musique...

J'ai fini de préparer deux assiettes que je pose sur un plateau avant de me diriger vers le frigo sortir un jus de fruits.

- Ah, toi, tu feras parfaitement l'affaire ! chantonné-je en saisissant un multi fruits.

Je remplis deux verres que je dispose aussi sur le plateau et une fois que tout est prêt, je range chaque chose sortie à sa place, mets Cher sur pause, pose mon portable près du déjeuner, puis sors de la cuisine en chantonnant.

Le petit déjeuner au lit, c'est un truc typique de couple, ça, pas vrai ? Ok, je sais qu'Harry et moi ne le sommes pas, mais il m'en avait fait un le mois dernier alors je veux lui rendre la pareille. Puis je lui dois bien ça — il est tellement gentil avec moi.

Je vérifie une nouvelle et dernière fois mon plateau : deux assiettes d'œufs brouillés avec bacon, tomates cerises et haricots. Quatre tartines de pain recouvertes de beurre et deux verres de jus de fruits.

Je fais attention à ne rien faire tomber dans les escaliers et une fois devant la porte de la chambre, je la pousse lentement et veille à ce qu'elle ne grince pas pour ne pas entraver au sommeil du brun. Il dort encore, c'est parfait. Je pose le plateau sur le bureau, puis m'approche du lit sur la pointe des pieds. En m'asseyant au bord, je veille à ne pas l'écraser, et en glissant mes doigts dans ses cheveux, je lui murmure le plus tendrement possible :

- Le petit déjeuner est servi.

Je caresse sa joue où apparaissent déjà quelques petits poils de barbe et un sourire attendri se dessine sur mes lèvres quand il pousse un petit grognement trop mignon.

- On se réveille, Styles. Debout.

En fronçant les sourcils, il ouvre un œil, me regarde, puis ouvre le deuxième avant de m'offrir un petit sourire endormi trop mignon, qui me fait pouffer comme une adolescente.

- Bonjour, toi, souris-je en me penchant sur lui.

Je pose mes lèvres sur son front tandis qu'il me répond :

- Bonjour, beauté.

Un sourire niais se dessine sur mes lèvres et une envolée de papillons naît dans mon bas-ventre.

J'embrasse une nouvelle fois son front, mais cette fois à plusieurs reprises avant qu'il ne me saisisse par la taille pour me faire tomber sur lui, me faisant pousser un cri de surprise avant que je n'éclate de rire.

- Tu as bien dormi ? demande-t-il avant de m'embrasser la joue.

- Super bien et toi ?

Il cherche à se redresser, alors je lui facilite la tâche en me rasseyant correctement sur le lit.

- Super. Il est tôt dis donc, pourquoi tu es debout à une heure pareille ?

- Tôt ? Je ne dirais pas ça, personnellement. Il est au moins dix heures, là. Tiens, regarde, j'ai préparé le petit déjeuner.

Je montre du menton le plateau sur le bureau et il s'exclame, dents dehors :

-Katherina Gomez, tu es la femme idéale !

Puis il se lève pour aller chercher le plateau. En silence, je le regarde s'éloigner, encore ébranlée par ses récentes paroles.

« Katherina, tu es la femme idéale. »

Je sais qu'il ne le pense pas, que ce ne sont que des paroles en l'air, qu'il ne les dit que pour s'amuser ou alors pas dans le sens que j'aimerais qu'il les dise. Mais quelque part au fond de moi, je continue de nourrir l'espoir que peut-être un jour, il les pensera réellement.

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Saluuuuut !

J'espère que ce chapitre vous a plu, les loulous ! Je m'excuse pour le retard de publication. J'ai beaucoup de travail, choses à régler et quelques portes ouvertes ces derniers temps, alors je ne trouve plus vraiment de temps pour écrire.

Désolée !

Finalement, je prévois un chapitre toutes les deux semaines. Ce sera plus abordable pour moi !

Sham » h.sWhere stories live. Discover now