Sham » h.s

Chapitre 62 : Michael. Vraiment ravi de te rencontrer, Harry.

Kate

Un mois plus tard.

- T'es con !

J'éclate de rire et lui flanque une tape sur le torse, mais il attrape mes doigts à la volée et les maintient enfermés entre ses deux mains. Mon souffle se coupe à son regard vert me pénétrant, de toute sa puissance, et je me sens osciller. Comment peut-il me faire autant d'effet rien qu'en me regardant ?

Ah, ça, c'est sûr, je suis bien sacrément vierge.

Il enroule une main autour de mon poignet et m'attire vers lui d'un coup sec. Je me retrouve collée à son torse et un gloussement d'adolescente idiote m'échappe.

- Qu'est-ce que tu me veux, Styles ? réussis-je à articuler malgré ma respiration désordonnée.

- Rien. Je veux juste te regarder.

J'ai envie de le repousser, juste histoire d'avoir bonne conscience, mais mon cerveau me dicte une chose et mon cœur m'en dicte une autre.

- Je ne te mérite pas, Katherina Gomez.

Mon cœur fond littéralement dans ma poitrine quand, accompagnant de si belles paroles, il caresse ma pommette de son pouce calleux. C'est plus fort que moi, je cale ma tête contre sa main en même temps qu'un sourire niais à souhait se dessine sur mes lèvres.

- Tu es tellement belle, tellement gentille et tellement douce.

Je fronce les sourcils, amusée.

- « Gentille et douce », c'est une manière gentille et douce de me dire que je suis ennuyeuse ?

Il ricane.

- Absolument pas. Tu es fascinante. Je peux t'assurer qu'il n'y en a pas deux comme toi, Katie.

Je me mords la lèvre inférieure pour m'empêcher de trop sourire, mais je suis certaine d'échouer lamentablement.

- Ce truc, là.

Il passe délicatement son doigt sur ma lèvre inférieure pour la décoincer, avant de la caresser tendrement.

- Ça me rend dingue.

- Vraiment ?

Mon sourire s'élargit tandis que son regard devient sombre, sauvage. Oh. Je sens mon bas-ventre se contracter et soudain, j'ai envie d'être taquine.

Au Diable, ma bonne conscience !

J'ai cet homme absolument beau et incroyablement magnétique contre moi, prêt à faire de moi sa distraction préférée, alors je compte bien en profiter.

Plongeant mon regard dans le sien, j'entrouvre délicatement ma bouche et viens effleurer son pouce du bout de la langue.

Son regard se fait plus sombre encore, sa respiration plus lourde et je devine, à la manière dont sa poitrine se lève et se rabaisse, qu'il en a autant envie que moi. Mais il demande tout de même :

- Qu'est-ce que tu me fais ?

Sa main quitte mes lèvres pour aller se poser autour de ma gorge qu'il serre très légèrement, me faisant sourire davantage.

- Comme si tu ne le savais pas, souris-je, le regard malicieux.

- Et c'est ce que tu veux ?

- Bien sûr ! ris-je en posant ma main sur la sienne. Alors maintenant, tu sais ce qu'il te reste à faire.

Sans se faire prier, le regard fou et passionné, Harry resserre ses doigts autour de mon cou avant de se jeter sur ma bouche qu'il embrasse avec fougue.