⁹³| Colt (suite)

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Après de nombreuses demande le voilà enfin !
Sinon regarder la colline au coquelicots !

• Commande de : Hero_Of_Cyrodiil

• Prochain : Yelena × girl •

| Colt |

L'hiver tombait sur vos têtes en une multitude de flocons qui recouvrait le sol d'une épaisse couche blanche. Deux enfants se mirent à courir devant toi, rigolant tout en s'envoyant des boules de neige. L'un d'eux t'en envoya une sur ta robe propre, la tachant légèrement. L'enfant à la chevelure marron s'avança vers toi, penaud et timide.
- Excusez-moi mademoiselle (t/p).
Tu souris au petit garçon, ébouriffant ses cheveux par la même occasion.
- Ne t'inquiète pas, tout va bien. Tiens, pour Noël.
Tu tendis à l'enfant une brioche aux pépites de chocolat, il l'a pris avec joie montrant son trésor à la petite fille qui l'accompagnait. Tu souris face à la joie enfantine, eux, la nouvelle génération n'avait pas connu la guerre et ses malheurs. Ils vivaient une enfance normale, enfance que tout le monde aurait dû vivre. Malheureusement l'humanité est cruelle, même en elle-même. Et cette cruauté tu la vivais toujours, espérant un jour revoir ce jeune homme. Ton amour de jeunesse, mais à ce stade n'était-ce pas plutôt un amour éternel.

Tu avais 15 ans quand tu l'as brusquement quitté, retrouvant ton pays. Et maintenant il n'y avait pas un jour où tu regrettais pas ton départ. Si tu es resté que seriez-vous devenu ? Seriez-vous marié ? Peut-être même auriez-vous eu un enfant. Cette vie à ses côtés te faisait rêvé, toujours autant malgré les années qui passaient lentement.

Tu toquais à la porte de bois, bien rapidement tu fus accueilli par la grande silhouette de Jean qui te sourit, sa femme te débarrassa de ton long manteau. Un jeune enfant collant ses jambes, et te regardant avec insistance. Tu leur offris un panier rempli de multiples gourmandises.

- Alors (t/p), toujours personne dans ta vie.
Jean était devenu un grand frère pour toi, ayant perdu toute ta famille pendant la guerre il t'avait pris sous son aile, devant la figure fraternelle que tu avais perdu.
- Je vais y retourner, je dois le retrouver.
Toutes les bouches s'arrêtèrent alors que le visage de Jean se décomposer. Il frotta ses sourcils de ses doigts épais alors que son front se froncer de désaccord. Même le bébé avait arrêté de chouiner.
- Tu n'es pas sérieuse (t/p), ce mec-là, il a probablement une femme à l'heure actuelle. Peut-être aussi un enfant, où je ne sais quoi encore, il t'a probablement oubliée.

La main de la femme au côté de Jean s'abattit sur son crâne.
- Laisse la partir.
Le point de Jean tapa rudement la table, un calme pesant plana dans le salon, alors qu'au loin une cloche d'église sonna annonçant le début du réveillon de Noël. Mais cette fête joyeuse était devenue tendue, tu te mordis la lèvre agacer de cacher cette fête familiale. Mais tu ne pouvais pas faire demi-tours.
- Écoute Jean, je le sais tout ça. Mais, peut-être, qu'il m'attend quelque part. Et si ce n'est pas le cas, je rentrerai et je me construirais une vie, sans lui. Alors, aux prochains bateaux je pars pour Mahr.

Tu l'avais dit, tu l'avais faits. Te voilà sur un bateau, remuant un mouchoir blanc pour dire au revoir à Jean, à sa femme et à son enfant. Une petite valise dans tes mains devenant moite par le stress surregardait la mer défilée sous le bateau, remuant l'eau salée.

La nuit tombait au loin sur la mer quand le bateau débarqua sur le port. Tu déposais ton pied sur la terre ferme, admirant les rues éclairer de Mahr. Tout semblait avoir changé, là où il y a eu une épicerie c'était désormais un magasin d'automobiles. Tout avait changé, et avec les vagues souvenirs qu'il te restait tu te dirigeais sur ce qui était un hôtel. Et tu fus grandement soulagé quand tu vis qu'il s'agissait toujours d'une auberge. Le vieil homme qui t'accueillis te sourit, te guidant vers une petite chambre délabrée. Mais pour quelques jours se serait suffisant, largement suffisant.

Le lendemain tu vagabondais dans les grandes rues, ne sachant pas où chercher la silhouette blonde de Colt. Et le lendemain tu recommençais interrogeant des gens. Et les semaines qui suivirent tu fis pareilles, ainsi que les mois suivants. Mais jamais aucune trace de l'homme que tu aimais, jamais. Tu perdais espoir, mais la meilleure solution n'était-elle pas de travailler ici ? Un jour où l'autre il referait surface, tu en étais persuadé. Ou peut-être était-il mort à la guerre.

Pour être sûr de ne pas le rater, tu avais trouvé un emploi, un appartement. Tu étais devenue une mahr.

Quelqu'un toqua sur la porte du petit cabinet, quand la silhouette rentrait tu découvris avec un grand étonnement une chevelure brune, et une voix forte. Tu la reconnus aussitôt, il s'agissait de Gaby qui portait sur son épaule un homme blond. Tu xérus d'abord voir Colt, mais il s'agissait enfaîté de Falco, son petit frère. Ce dernier traîner la jambe qui avait un angle étrange.
- Asseyez-vous.
Tu le fis s'assoir sur le petit lit de camp, mais manquant de s'évanouir il s'allongea sur le lit blanc. Tu lui tendis un torchon, lui indiquant se morde dedans pendant que tu bougeais sa jambe, vérifiant ton pronostic. Quand le jeune homme blond cria de douleur, Gaby partit précipitamment, annonçant à son ami, ou plus ? Qu'elle partait chercher quelqu'un.

Tu bandais la jambe de Colt, quand la porte s'ouvrit dans un immense fracas.
- Bordel tu peux pas faire att-
Mais la voix s'éteignit aussitôt quand il te vit assis sur la chaise. Même de dos il t'avait reconnu, mais il ne pouvait voir ton sourire se dessiner ainsi qu'une larme coulait. Tu l'avais enfin retrouvé.
- (T/p) ?
Tu fis le dernier tour, enfermant correctement la jambe de Colt dans une épaisse couche de plâtre. Avant de te retourner en essuyant tes mains dans les torchons.
- Colt.
Le jeune homme blond s'approchait de toi, doucement, pas à pas comme si t'était un cheval sauvage qui s'échapperait au moindre geste brusque.
- Tu ne vas pas t'enfuir, pas encore une fois ?
Tu regardais Colt tristement, lui aussi ne c'était donc jamais remis de cette histoire.
- Pas sans toi.

Tu faisais le chemin inverse, rentrant sur ta paisible petite île. Tu avais prévenu Jean de ton retour après plus de 3 ans d'absence. Serait-il là pour t'accueillir ? Serait-il heureux de te revoir ? Tes mains étaient devenus à nouveau moites, mais cette fois autour de la main de Colt. Un petit geste fit teinter les bruits de vos bagues se rencontrant. Alors que la main libre de Colt se posait sur ton ventre arrondi.
- Il- Il a bougé !
Colt sauta presque de joie face à cette constatations, alors que cette fois il colla son oreille à ton ventre, espérant entendre quelque chose. Tu ricanas face à ce comportement enfantin, mais en réalité tu le savais aussi stresser que toi de rencontrer Jean. Des années de guerre pouvaient elle être oubliées aussi facilement ?
Il l'ignorait, mais il savait une chose. Vous étiez heureux ensemble, et le bonheur triompher toujours.

anime × reader (Commande Fermé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant