02.

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As Salam Aleykoum🙏🏽

Être dans cette ville, c'est presque un rêve pour moi. Marseille c'est le soleil, la chaleur, le beau temps, la plage, c'est Marseille bébé !

Je suis arrivé deux semaines avant ma rentrée, je voulais prendre mes repères mais surtout bien m'installer dans ce nouveau chez moi. Si on peut appeler ça un « chez soi », je ne sais pas trop. En tout cas, l'immeuble et le quartier étaient magnifiques, digne d'un plus dix que je n'étais pas, mais se donner des airs pour bien commencer cette nouvelle vie, c'était une bonne idée.

Mes deux colocataires étaient descendus en bas de l'immeuble pour m'aider à monter toutes mes affaires. Mais je ressens quelque chose dans le bas de mon ventre, et ce n'est jamais bon signe ça, je sens quelque chose de bizarre.

En descendant de la voiture, les deux qui avaient une discussion très animée se taisent directement. Je commence à me demander si j'ai bien fait, je sais plus trop, mais je ne veux pas les juger trop rapidement, ils n'ont pas trop l'air méchant en vraie.

Ce sont deux garçons complètement basiques, grand, fin, blond, avec un petit t-shirt et jeans. C'étaient les classiques fils à papa, on ne va pas se mentir.

Je descends de la voiture en gardant mon téléphone près de moi, aucune confiance, je ne sais pas pourquoi autant de méfiance d'un coup. Pourtant quand on se parlait il avait l'air tous mignons, je ne comprends vraiment pas.

J'essaye de garder les choses pour moi, de ne pas partir de mauvais pieds et de ne pas avoir des préjugés bizarres sur eux.

? : « Salut ma belle, c'est Chiara"

On va commencer par le commencement, les saluts ma belle c'est la pire chose à dire, à quel moment tu dis ça. Non désolé avec tous les efforts du monde tu ne peux pas dire ça ce n'est pas possible, un peu de quand même.

Je ne vais pas commencer un débat maintenant.

Moi : « Ouii, c'est moi. Tu es Marcos ? »

? : « Non, moi c'est Miche, lui c'est Marcos »

Des noms, ils me donnaient déjà le signal de fuir, mais j'ai préféré rester comme une conne. Je voulais rigoler, à chaque fois que j'étends leur nom je suis morte de rire, ce n'est pas possible.

Une fois dans l'appartement, je ne sais pas, l'endroit ne me rassure pas du tout. Il y a des ondes tellement négatives, quelque chose me disais de fuir, plus j'avançais dans ce lieu.

Je savais déjà que rien n'allait bouger, je devais trouver autre chose, si je voulais être indépendante je devais me débrouiller seul de A à Z. Et surtout je ne voulais pas inquiéter mes parents pour rien.

Une fois le tour de la maison fait, ils me laissaient toute seule dans le salon, comme une malpropre et partaient tous les deux dans leur chambre. Mon petit ego de femme s'est senti blessé, enfaite-je ne sais même pas quel genre de sentiment c'est.

Je pars vers « ma chambre » mais j'ai une sensation de chair de poule, une envie de vomir, un mal de tête. Je donne la faute à la fatigue et à la faim.

Je devais juste me changer et sortir prendre l'air. En sortant je les croise, ils ont un regard bizarre, je ne pourrais même pas vous le décrire tellement il fait peur.

Mon instinct me disait de déplacer la voiture, de la mettre dans un lieu qui leur étaient inconnus. Je savais que ce n'était pas bon signe, la grande partie de mes cartons je les ai laissés dans la voiture, je ne veux pas risquer je ne sais pas quoi.

J'avais juste monté un petit carton, mais il n'y avait rien de bien méchant dedans.

En tournant, à chaque petite ruelle j'arrive au port, je m'assois sur un des restaurants et je profite de ma journée en tant que touriste, dehors tous ces sentiments de malaise s'était apaisé et en mangeant encore plus.

Je devais commencer à chercher un petit travail, même si avec les cours s'étaient compliquées je devais me faire un peu de sous, on ne sait jamais.

Je commençais à être de plus en plus fatigué, entre la route, le si et ça, j'avais besoin de dormir.

Mais le fait de refaire le chemin, de rentrer dans l'immeuble, dans l'appartement, dans la chambre. Un sentiment d'angoisse était en train de me dévorer.

Et le comble, c'était le carton ouvert. J'étais sûr de l'avoir bien fermé en partant de chez moi et de pas l'avoir ouvert.

Je commence encore plus à m'inquiéter mais la fatigue m'a eu avant même que j'ai eu la possibilité de parler.

Une nouvelle à la tess [Réécriture]Onde histórias criam vida. Descubra agora