05.

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As Salam Aleykoum 🙏🏽

D'un coup, il s'arrête en plein milieu de la route, je tourne ma tête et je vois en haut de l'entré la lettre F.

Petit : "C'est ici."
Moi : "Mercii beaucoup."

J'essaye de trouver une place pour me garer et aller visiter tranquillement. J'en trouve une pas loin de l'entré. Je vérifie d'avoir bien pris les clés et les documents qu'il m'avait fournis et je pars vers l'immeuble.

Je vois d'autres garçons, un peu plus âgé que le petit qui m'a accompagné. Ils sont tous dans le même style que lui. Du peu que je connais, ce ne sont pas des gens vraiment frequentable.

Petit : "Ah, au fait, je m'appelle Maïse."
Moi : "Moi, Chiara"
Maïse : "T'es pas française ?"
Moi : "Italienne."
Maïse : "Oh c'est stylé ça."

Je souris bêtement, il est trop mignon. Il m'accompagne jusqu'en bas de l'immeuble. Il a passé son scooteur à un autre garçon. Je ne me sens pas du tout surveillé moi.

Moi : "Je peux te demander quelque chose ?"
Maïse : "Oui je t'écoute."
Moi : "Tu as quel âge ?"
Maïse : "J'ai quatorze ans."
Moi : "Je me disais bien que tu avais l'air jeune"
Maïse : "Tu voulais me gérer ?"
Moi : "C'est mieux que j'y aille là."
Maïse : "Attends-moi, je viens avec toi."

Il m'accompagne jusqu'en haut, à chaque fois qu'on croisait un garçon il le salut. Il connait vraiment tout le monde c'est incroyable. Moi je passe comme si rien n'était, mes blessures me rappelle que le pire je l'ai déjà vécu.

On monte jusqu'au cinquième, et là dès que j'ouvre la porte je tombe sur un magnifique appartement. Il y a des choses qui doivent être reprise, comme la peinture et le sol, mais surtout il faut acheter tous les meubles.

Je sais déjà ce que je vais faire et ou je vais le faire. Le problème c'est le prix. Avant de pouvoir réaliser tout ce que j'imagine il me faudra beaucoup d'heure de travail, j'en suis plus que consciente de ça.

Maïse : "C'est une bête d'appart en vraie."
Moi : "J'ai remarqué ça."
Maïse : "Je pourrais venir squatter chez toi."
Moi : "C'est une question ou une affirmation ?"
Maïse : "Une certitude."
Moi : "On t'as déjà dit que t'es fatigant comme personne ?"
Maïse : "C'est que le début, tu n'as pas encore tout vu."

Je commence à rigoler, mais ma douleur au ventre se fait ressentir. Je fais comme si rien n'était et je continue ma visite. Je me retourne vers Maïse et je vois qu'il n'a pas bougé d'un pouce. Je le regarde, et je vois qu'il fixe mon bras. Instinctivement j'avais relevé la manche de mon pull, on voyait toute mes cicatrices et mes bleues.

Maïse : "C'est quoi ce que t'as sur le bras ?"

Je voulais éviter cette discussion, je fus sauvé par le ventre de Maïse. Il a commencé à faire du bruit, je savais qu'il avait faim. Il était presque midi, et même moi, avec toutes les bonnes nouvelles que j'ai eu j'avais juste envie de mettre quelque chose sous les dents.

Moi : "Vas-y vient on va manger."
Maise : "Tu veux éviter la discussion ?"
Moi : "Possible."

Je fais un dernier tour dans l'appartement, j'y ai lassé mon cœur. J'en suis sûr, un jour ça sera mon appartement. Pour l'instant je vais aller manger un peu. Je ferme la porte, Maïse était déjà parti pour me laisser un peu d'intimité.

Je regarde entre temps si je n'ai rien reçut de l'hôpital ou même un message des deux autres ; mais rien de bien intéressant. 

Je le récupère en bas, il était en train de parler avec des garçons, je ne calcule toujours pas. Et on se rejoins à la voiture.

Une nouvelle à la tess [Réécriture]Where stories live. Discover now