10.

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As Salam Aleykoum 🙏🏽

Faut je demande à Karim où il a acheté son lit, parce qu'il est tellement confortable, c'est magnifique. Je dors vraiment bien dedans c'est une pépite.

J'enfile les mêmes habits d'hier et je pars vers la cuisine. Sauf que j'avais oublié que ses frères étaient rentrés. C'est seulement quand je me suis retrouvé face à un mec de 1m90, musclé et avec les cheveux longs que j'ai commencé à paniquer. J'étais tellement gêné que j'ai tourné ma tête, pour éviter son regard et j'ai vu son sosie mais des cheveux plus courts allongé comme du n'importe comment sur le canapé que j'ai commencé à me rappeler comment j'étais habillé. Pourvus qu'il ne le remarque pas ...

X : "Bien la tenue."

Maïse : "Aymen laisse la tranquille."

Aymen : "J'ai rien dit c'est bon. En tous cas merci pour la bouffe"

Moi : "Oh t'inquiète c'est rien ça."

Je n'ai même pas eu le temps de réfléchir que Karim se réveiller. Mais pourquoi faire, continue à dormir, c'était bien là.

Je fais comme si rien n'était et je pars dans la cuisine pour me faire mon petit déj. Personne n'avait mangé du coup j'en profite pour en faire à tout le monde. Mais en vue de l'heure on va se faire un petit brunche et tout le monde va être content.

Aymen m'a rejoint et m'a aidé à finir de faire à manger. On a profité pour parler un peu, de lui, de moi, de ce qui m'avait amené à Marseille, de ses vacances. On a vraiment parlé de tout et de rien.

On se met à table mais Karim n'est toujours pas là. Je suis en train de me dire que je ne lui ai même pas demandé l'autorisation pour prendre ses habits. Faudrait que je lui dise mais il m'intimide trop aussi. Mais il débarque en mode ouragan, il m'a fait trop peur ce débile.

Karim : "Aymen en vrai je crois que c'est sa copine."

Maïse : "Bien sûr c'est ma pote"

Karim : "Imbécile, t'as meuf."

Maïse : "Elle a ton âge trou du cul"

En deux secondes ses parties en embrouilles. J'étais mais morte de rire, c'était une bonne ambiance. Avec Aymen on continuait à parler comme si rien n'était, d'un coup il a lâché un "Karim continue à crier je te marie à la voisine.". Maïse m'avait parlé de cette dame. Je l'avais croisé une fois dans les escaliers, mais elle me fait trop de la peine. Elle n'a jamais voulu se marier ni parler à personne pour être sûr de pas louper l'homme de sa vie, et au final, elle a fini seul.

Il n'a pas répliqué et c'est assis à côté de moi sans rien dire d'autre. il a mangé comme un enfant. C'était un bon calme. J'étais heureuse de tout ça.

On a commencé à parler et à rigoler comme des cons. C'est peut-être pour notre âge rapproché mais on s'entend hyper bien tous les deux. Jusqu'à ce qu'il ouvre sa bouche pour dire ce qu'il aurait mieux fait de pas dire.

Karim : "Du coup, tu vas chercher quand tes habits."

Maïse : "Ah ouai mais la police devait pas t'appeler ? "

Moi : "J'ai oublié de te dire, hier en fin d'après-midi, ils m'ont appelé, on peut y aller et au cas où je dois aller leur ramener."

Karim : "C'est loin d'ici ?"

Moi : "Non du tout, mais de toute façon avant de ramener chez moi, je vais devoir faire un tri j'ai pas trop confiance."

Karim : "On va t'accompagner, tu ne vas pas y aller seul. Soit pas folles"

Moi : "Non mais t'inquiète j'ai pas besoin d'aide vraiment ?"

Aymen : "Non mais ne soit pas folle on va pas te laisser toute seule. "

Moi : "Vous inquiété pas, vraiment."

Ils n'ont plus rien dit après ça. Du coup je décide de continuer à faire comme si ne rien n'était et on finit de manger tranquillement. Ils m'aident à débarrasser la table, on fait la vaisselle et je décide de trouver l'excuse de mon appartement, pour voir l'avancer des travaux pour partir.

Je décide de sortir et d'aller dans cette maison. J'avais peur mais je devais affronter la chose de moi-même.

J'étais à quelque mettre de chez moi quand j'étends une voix que je connais. Ça ne pouvait pas être possible. Je me retourne d'un coup, je ne savais plus quoi penser en les voyants tous les trois devant moi.

Aymen : "Je t'ai dit que j'allais pas te laisser toute seule. Tu m'écoutes pas"

Maïse : "Non laisse elle n'écoute jamais personne cella là"

Moi : "Vraiment il n'y avait pas besoin que vous veniez."

Karim : "Surtout que tu pensais rentrer comment."

Moi : "J'allais improviser"

Aymen : "Oui d'accord james bond, maintenant mente dans l'audi noir stp et fait toi discrete nous on arrive. "

Moi : "Vous ne savez même pas ou il est l'appartement."

Maïse : "Moi si."

J'allais répliquer, quand Karim me soulève de tout mon poids et me jette dans sa voiture. Il m'a carrément enfermé dedans. Je n'ai même plus le droit d'exprimer mon ressenti. Heureusement qu'on est dans un pays de liberté hein.

J'avais expliqué à Maïse que j'avais mis certain habit dans une cave mais que le reste j'avais pas réussi à le bouger, donc ils étaient tous rester dans la chambre.

Je vois les minutes défilent sur mon téléphone. Le temps s'écoulaient trop doucement. J'avais peur pour eux.

15 minutes ... 30 minutes ... 45 minutes ...

Au bout de 55 minutes, je les vois sortir. Sauf qu'il en manquait un à l'appel. Ils ouvrent enfin les portes et je me dépeche de sortir pour le aider.

Moi : "Il est où Karim ?"

Aymen : "Il avait besoin de se défouler."

Moi : "Comment ça ?"

Karim : "Une bande de pute, sah."

Je me retourne je le retrouve devant moi, il avait juste une petite grifure au visage mais les mains en sang. Je ne veux pas penser ce qu'il s'est passé là-dedans mais j'avais peur que ça me créer d'autre problème avec la police.

Moi : "Putin ..."

Il me regarde et sourit. Il a très bien compris je faisais référence à quoi, mais valait mieux ne rien dire. Je dépose les cartons dans la cave de mon appartement et je raprs chez les trois messieurs.

J'allais bientôt recevoir les meubles, donc j'aurais enfin pu mettre en place tous les petits trucs qu'il me reste.

En rentrant je trouve Karim dans la salle de bain, je décide de l'aider et de le remercier surtout, parce que vraiment les deux ne méritaient que ça. Parce que je sais très bien que cette histoire pour la police est fermée. Ce sont des fils de, donc une affaire sans suite pour eux ...

On a commencé à rigoler un peu, l'atmosphère c'est un peu détendu. J'avais besoin de ça. J'avais besoin de rencontrer des personnes comme eux. 

Une nouvelle à la tess [Réécriture]Where stories live. Discover now