Chapitre 50

489 69 27
                                    

Ouah, déjà 50 chapitres pour un peu moins de 120 000 mots, c'est vraiment dingue. Sans rire, heureusement qu'il n'y a pas la traditionnelle relation amoureuse ultra complexe entre plusieurs personnages (tu sais, le genre de triangle amoureux que tu vois partout sauf dans la vie réelle), sinon je serais devenue dingue. XD

Écrire cette fanfiction me fait toujours autant sourire, tout comme vos votes, vos commentaires, vos encouragements, qui me touchent beaucoup. C'est un bouquin que j'écris pour me détendre, qui est plein de bonne humeur et de sourires, un livre qui montre des personnages qui essaient de rester optimistes même quand ça ne va pas, alors j'espère vraiment qu'il vous plait ! ^^

Merci beaucoup de suivre Songwriter, j'espère que vous apprécierez la suite !

___________________________________



Étant de nature bien trop conciliante, je pardonne rapidement aux deux idiots les mots qui ont pu me vexer. Je vois bien qu'ils ne pensaient pas à mal et je préfère relativiser : tant mieux finalement s'ils m'apprécient même avec cette apparence, tant mieux si mon physique les pousse à agir avec moi comme avec n'importe lequel de leurs amis. C'est bien comme ça, et puis je n'ai pas envie de me prendre la tête à les bouder pour si peu, je préfère profiter du temps que nous avons à passer ensemble : chaque minute est précieuse.

Nous arrivons sur une place, tout ce qu'il y a de plus simple, et nous nous installons sur un banc à l'ombre d'un arbre solitaire planté dans un petit carré de terre. L'endroit est agréable, parsemé de quelques minces frênes qui offrent à cette place une petite touche de verdure. Les glaces terminées, nous nous reposons en profitant de la tranquillité de l'après-midi. Les bruits de la ville ne me parviennent même plus, je suis simplement concentrée sur nos respirations lentes qui témoignent de notre calme. Les paupières fermées, je me sens partir peu à peu et ouvre brusquement les yeux pour m'empêcher de sombrer dans un profond sommeil.

« Bon, on y retourne, proposé-je, ça va être l'heure de rentrer. »

Le leader acquiesce, suivi par les deux gamins, et nous repartons à l'agence. Nous avons à peine franchi la porte que le manager vient à moi. Je retire tout ce qui me permettait de me cacher le visage et m'incline poliment avant de le saluer.

« J'ai une bonne nouvelle, affirme-t-il. Charlie, des journalistes français voudraient t'interviewer.

- C'est vrai ? s'étonne Nam. Quelle chance, tu vas peut-être pouvoir démarrer une carrière dans ton pays en rentrant !

- Donc je leur dis que tu es d'accord ?

- Oui bien sûr, acquiescé-je ravie.

- Parfait. Je vais leur téléphoner pour avoir tous les détails, on en reparle plus tard.

- Merci beaucoup. »

Quand il s'éloigne, Namjoon passe affectueusement sa main dans mes cheveux :

« Eh bien, on dirait que ta prestation a fait grand bruit Charlie.

- Oui, peut-être.

- C'est cool de voir que l'on va parler de toi en France, tu dois être contente. »

Comment lui dire qu'actuellement, j'ai pas envie de penser à la France tellement je me sens bien avec eux ? Comment leur dire qu'après juste une semaine, ils ont bouleversé ma vie au point que quand il m'arrive de songer à la France, un poids se fait ressentir sur mon cœur ? Oui, on ne se connaît pas vraiment, bien sûr je ne connais de Séoul que les rares endroits que j'ai pu en voir lors de mes quelques sorties, mais je me sens ici plus chez moi que nulle part ailleurs. Pourvu que cette sensation s'apaise avant la fin du mois, car je crois que sinon, ce seront les adieux les plus déchirants que j'aurais à faire de toute ma vie...

SongwriterWhere stories live. Discover now