Chapitre 90

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Jin, Epiphany, incroyable ; que dire de plus ? *.*

Ce chapitre est la centième partie de ce bouquin. ^^

Eh, devinez qui se lève à cinq heures du mat' pour faire trois heures de route jusqu'à Disneyland ! ;D

Ouais il fallait que je le dise, je suis trop contente pour garder ça pour moi. Bon du coup je ne pourrai pas répondre aux commentaires, je pars dans les minutes qui viennent et je serai de retour samedi midi. J'ai corrigé ce chapitre hier soir pour être sûre de le poster ce matin et celui de demain aussi est corrigé et prêt à être posté, j'espère simplement qu'il y aura le wifi là où je serai demain matin, au pire ça sortira un peu plus tard que d'habitude. X)

Donc voilà je ne répondrai à aucun commentaire, mais je rattraperai tout ça en rentrant, promis ! Bonne journée à tous et à toutes ! ^.^

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« Ce sont des cons. »

Oui, je l'ai dit, je l'assume complètement.

« C'est tout ? s'étonne-t-elle.

- Je peux aussi rajouter que je les invite cordialement à aller se faire foutre ? Un tel comportement est absolument méprisable, et j'estime ne pas devoir le respect à des gens qui n'en ont pas pour moi. Ceux qui me soutiennent sont absolument adorables et quand je reçois des critiques constructives qui m'aident à m'améliorer – car je me sais très loin d'être parfaite – je les accueille toujours très bien. En revanche, qu'on crache sur mon travail sous prétexte que mon apparence ne plaît pas, c'est tout simplement injuste, puéril. J'ai voulu changer pour leur plaire, mais je me suis rendu compte que non, je n'avais pas à plaire physiquement aux autres pour que ma musique leur convienne : je ne suis pas là pour être mannequin mais pour être chanteuse et les cons qui ne savent pas faire la différence sont peu, bien sûr, mais sont réellement blessants. Mon regard sur moi a changé, je n'arrivais plus à m'assumer telle que j'étais alors même qu'il n'y avait aucune raison pour moi d'être complexée, personne n'a de raison de l'être : il n'y a que le regard des autres qui détermine ce qu'on est, un tel trouvera quelqu'un laid alors qu'un autre le trouvera beau, autrement dit fondamentalement, la beauté n'existe pas. Il ne faut pas accorder d'importance à ce genre de remarques, et je n'écoute désormais plus que l'avis de mes proches, autrement dit je me fous de mon apparence, je suis fière d'avoir pu me montrer plus forte que ça. Ceux qui me détestent, qu'ils ferment les yeux pour juger mon travail s'ils ne veulent pas me voir, moi en tous cas je ferme les oreilles pour ne pas les entendre. Un tel manque d'éducation est choquant et utiliser les réseaux sociaux pour lyncher quelqu'un est pathétique, c'est attaquer en sachant qu'on ne pourra pas se faire repérer, la chose la plus lâche possible ; je n'ai pas de compte Facebook, Twitter ou Instagram, et j'en suis bien heureuse, je ne voudrais pas avoir à m'infliger leurs enfantillages tous les jours. Le pire c'est que ce sont des imbéciles qui semblent n'avoir que ça à faire de leur journée de regarder des vidéos de mon premier concert ou bien des photos de moi pour trouver quelque chose à redire sur mon corps, et vous savez pourquoi ? Parce que critiquer les autres est le seul moyen qu'ils ont trouvé pour se sentir supérieur, c'est vraiment triste. Alors qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me laissent. Je n'ai pas à entendre ces langues de vipère cracher leur venin, donc oui, désolée du langage, mais à mes yeux ce sont des cons qui peuvent aller se faire foutre ; avec toute mon amitié. »

Et merde, je n'aurais jamais dû dire tout ça...

Rendue furieuse par ces quelques questions, je me lève et m'excuse : il faut que j'aille boire un coup pour me détendre un peu. Dans le couloir de l'étage, je croise bon nombre de membres du personnel qui semblent s'interroger à propos de mon état, mais tant pis, je n'ai vraiment pas le calme nécessaire pour faire semblant que tout va bien et je suis au bord de l'explosion. Il faut que je me détende...

SongwriterWhere stories live. Discover now