Chapitre 13: Désirs cachés

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—  Demain sera une longue journée reposons nous.

—  Non, attendez...

《 — Tu devrais penser à me tutoyer à présent...
Ivy ? Mais...qu'est ce que que tu fais ?
S'étonna-t-il alors que je tentais de me devêtir.

Je ne savais pas moi même dans quoi je m'embarquais. Je voulais sentir ses mains sur mon corps, oublier les images de ce vieux porc sur moi. Ce soir j'étais plus confiante que jamais je savais ce que je voulais, je voulais être avec lui en tout temps peu importe si il ne ressentait pas les mêmes envies que moi. Je voulais qu'il me fasse sienne.

Je laissais tomber ma chemise de nuit suivis de ma nuisette sur le sol, mon corps était à moitié nu. Mes doigts glaissait sur mes épaules, je dégraffais mon soutient gorge, mon tanga lui aussi se retrouvait à même le sol en quelques minutes. Moi qui d'ordinaire étais si pudique. Décidément cet homme me faisait connaître des facettes de ma personnalité dont moi même j'ignorais l'existence.

J'étais là sure de moi, debout face à mon patron stupéfait et hébeté par la situation. Nos corps étaient si proches l'un de l'autre, je me tenais sur la pointe des pieds, mes bras enroulés autour de son cou.

Iv...》

《 —  Chut! S'il vous plait. Vous disiez que vous rêviez de m'attacher dans votre salle de jeux, c'est le moment opportun.

Je déboutonnais sa chemise et faisait glisser mes doigts sur son torse.

Apprennez-moi.》

Il semblait hésiter, comme si il s'interdisait de faiblir et de se laisser aller. Il ferma ses paupières essayant de se contenir.

《 -—  Tu seras dégoûté si tu finis par découvrir qui je suis réellement.

J'ignorais ses dires et continuais à lui carresser le torse. Mes lèvres fondaient sur les siennes, il restait de marbre, mais je ne comptais pas laisser tomber. Le baiser s'emplifia et nos langues se prêtaient à une danse endiablé. Puis il se décidait à profiter de la nuit.

—  Si tu y tient tant, dit-il un sourire espiègle accroché aux lèvres.》

Il me devancait et j'emboitais le pas sans trop savoir où nous nous dirigions. Il faisait un froid de canard à l'exterieur de la chambre. J'en avais la chair de poule. Dans ma tête la scène où je me deshabillais devant lui avait l'air plus sexy, mais marcher nue le long d'un couloir lugubre l'était beaucoup moins. Remarquant que je tremblais comme une feuille mon patron me tendit sa chemise en bon gentleman, je l'enfilais aussitôt.

Il affichait un sourir moqueur.

—  Je te préférais toute nue, mais j'aime aussi ce style Miss téton à l'air. Il affichait un sourir moqueur.

Mes mains sur mon visage j'aissaiyais de cacher mes rougeurs. Mr White poussait ce qui semblait être une porte, celle-ci donnait sur une chambre entièrement tapis d'une couleur sanglante. En me retournant, je remarquais que la pièce semblait être celle au fond du couloir derrière la bibliotheque.

La chambre était immense, les mûr étaient ornés d'objets de toute sorte aussi étranges les uns que les autres.
Mr White voyait que je ne semblait pas si sûre que ça de vouloir me lancer dans ces pratiques.
J'étais partagée entre la peur et... l'exitation. Il s'approchait doucement de moi, je reculais au fur et à mesure que la distance qui nous séparait se réduisait. Je me retrouvais piégée entre la porte et lui. C'était comme si il ressentait mes émotions.

—  As-tu peur ? demanda-t-il d'une voix douce et très peu rassurante.

—  Non...non Monsieur...je...je n'ai pas peur.

À l'instant où je prononçais ces mots des frissons me parcouraient l'échine. C'était incroyable comme cette appellation utilisée en signe de respect pouvait devenir plus qu'érotique.

《 —  J'aime les filles courageuses, dit-il en remettant une de mes bouclètes rebelle en place.

Il s'approchait de mon oreille, son souffle balayait ma peau et il murmura :

Brava ragazza.》

Les cours d'italien de Mme Bianchi m'auront finalement servis. Je me sentis rougir et lui, semblait satisfait. Mon regard se posa sur des fouets qui étaient accrochés si et là. Mon patron remarquait clairement ma curiosité à l'encontre de cet objet.

—  C'est un fouet en daim.

—  Ça a l'air de faire mal.

—  As-tu déjà entendu parler du terme BDSM ?


—  Avec des fouets, des menottes et tout ça ?

—  Oui mais ce n'est qu'une infime partie de la chose. Le BDSM regorge de pratiques fascinantes.

—  Alors vous...vous aimez battre les femmes ? C'est...sadique.

—  Bien-sûr que non. Le BDSM c'est bien plus que de frapper son ou sa soumise avec des objets. Tout ça, la douleur l'humiliation, la contrainte, c'est fait uniquement pour le plaisir. Il y a des gens qui aiment faire mal et d'autres qui aiment avoir mal. Et puis...il y a ceux qui aiment l'echange de pouvoir.

—  En quoi cela consiste ?

—  L'échange de pouvoir ?

—  Oui.

—  C'est assez simple l'échange de pouvoir est une relation BDSM mettant en jeu deux partenaires, le maître et la soumise, les deux parties étant consensuelles. Le dominant contrôle et la soumise obéit et s'abandonne à son maître dans le seul but de lui proccurer du plaisir.

—  Alors vous êtes un dominant ?

《 —  Oui, tu as tout compris.

Maintenant c'est à moi de te poser une question. Crois-tu que tu pourrais être une soumise ?》

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Where stories live. Discover now