Chapitre 38: Nightmare

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Gabriella

J'en voulais à Ivy d'avoir accueilli Rachel chez elle. Liam allait venir passer plus de temps ici. Après tout il n'avait de comptes à me rendre, nous allions divorcer et nos chemins allaient se séparer. Depuis plus d'une semaine je cogitais, il avait eu beau me tromper il avait quand bien même le droit de savoir qu'il allait être père. J'étais perdue dans mes pensées quand il pénétra dans le salon accompagné de Rachel.

《 — Rachel pourrais-tu nous laisser seuls s'il te plaît ?

Elle s'en alla en prenant bien soin de me dévisager.

Gabi, pourquoi tu ne me fais pas confiance ? Poursuivit-il. 》

— Comment veux-tu que je crois en toi après m'avoir trompée ?

— Je ne t'ai pas trompée, tu ne vas quand même pas écouter les sottises de Rachel. Tout le monde sait que c'est une mythomane mentalement instable. Il soupira. Gabi je t'aime comme je n'ai jamais aimé une femme auparavant. Je veux vieillir à tes côtés et être présent pour notre enfant. Dit-il en caressant mon ventre.

Il m'embrassait si délicatement comme si j'étais faite en verre et qu'il risquait de me briser. Je souris face à ses blagues et posais ma tête sur sa poitrine.

— Comment l'as-tu su ?

— Emilie a vendu la mèche, dit-il en riant.

***

Je regardais cette lettre que j'avais entre mes mains. Apparemment L ne s'en prenait pas qu'à Callum et Ivy.

Je te promets que ton bonheur n'est qu'éphémère. Une fois que tu subiras la perte d'un être aimé, tu connaîtra la douleur.

Signé L

Il eut coupure dans la nuit et le piano se mit à jouer d'un air mélancolique. Nous entendimes un cri au rez-de-chaussée puis plus rien. Prise de peur je descendis avec Liam.

***

Callum

Nous nous dirigions vers la pièce qui servait de refuge à ma mère. Ivy ne me lâchait pas d'une semelle. Après notre dispute, elle avait refuser de m'adresser la parole. Je m'étais demandé si elle l'avait vraiment laisser la toucher. Je bouillonais de rage mais j'essayais de me contenir. Le piano s'arrêta un instant et nous pénétrâmes dans la salle. La lumière revint et le corps sans vie de Liliana était pendu. Ivy était prise d'une torpeur sans pareil. Elle tremblait de toute part, à l'aide de son sang il y avait écrit sur le mur:

Ivy, douce Ivy, le cauchemar ne fait que commencer. Tu souffriras mille maux et je te tuerais toi et ton bâtard.

Signé L

Au moins on ôtait déjà Liliana de la liste des suspects. Ivy s'évanouie dans mes bras et j'appellais la police.
Ivy qui était revenue à elle regardait le corps inerte de la femme de mon père se faire embarquer sur un brancard.

— Grâce au mot sur le mur nous avons écarté la possibilité que ce soit un suicide. Le meurtrier a signé son oeuvre au nom de L avec les chiffres romains IX MMXIX. Cela vous rappelle quelque chose ?

— Désolé mais je ne vois pas quoi.

— Septembre 2019, avait elle soufflé.

— Pardon ? demanda l'agent des forces de l'ordre.

— Septembre 2019. Ma mort et celle de mon bébé est programmée pour le mois de septembre, pleura-t-elle.

Nous étions tous réunis dans le salon. Patrick, Rebecca, Rachel, David, Gabi, Liam, Ivy et moi.

— Votre femme est en état de choc, vous devriez lui faire changer d'environnement cette atmosphère n'est pas bonne pour le bébé, me dit un secouriste.

— Ma chérie tout va bien se passer. Tu ne vas pas mourir, dit Patrick à Ivy qui pleurait sur son épaule.

— J'ai pris la décision d'aller à Londres pour quelques semaines. Ivy on y va avec ta permission, avais-je dis en me mettant à genoux à sa hauteur. Tu es d'accord ?

— Oui.

Nous montions tous dans nos chambres respectives. Un carnet marron et une lettre étaient posés sur la table de nuit. Avec un nom inscrit.

— Sophia Allen. Elle me regarda. C'est le carnet de ma mère.

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Donde viven las historias. Descúbrelo ahora