Chapitre 2: Nostalgie(2ème partie)

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Le cancer de ma mère l'affaiblissait considérablement, ce n'était pas évident d'aller travailler chaque jours.
Entre son traitement et les charges de la maison je ne savais plus où donner de la tête. Nous n'avions presque plus d'argent.

Alors pour compléter les économies je faisais du babysitting chez les Miller.
Au début ça me plaisait et ça payait bien. Mais au bout d'un moment je ne m'y sentais plus à mon aise. Un ami à mon patron, Monsieur Hofman, un homme d'une trentaine d'années, avait quelque peu les mains baladeuses.
Cependant j'essayais néanmoins de passer au dessus de tout ça, pour ma mère, pour moi.
Mais un soir il avait dépassé les bornes.

Flashback

Je venais de mettre les enfants Miller, Maya et Theo, au lit. Ils dormaient à poings fermés. Je décidais de revisiter la maison. Le salon était magnifiquement décoré dans un style contemporain comme le reste de la maison d'ailleurs.
Les tableaux accrochés ici et là me donnaient l'impression d'être dans une vrai galerie d'art.
Un des tableaux attira mon attention, ce dernier illustrait une femme nue.
Je le fixais en silence quand j'entendis:

—   Il est beau n'est ce pas ?

Je me retournais instinctivement.

—   C'est vous Monsieur? Vous m'avez fait peur.

—   Je m'en excuse. Ce tableau, dit-il en le pointant de doigt, je l'ai peint en pensant à toi, finit-il par ajouter en se rapprochant dangereusement de moi.

—   P...P...Pardon? begaiyais je.
Je devais rêver cet homme ne venait quand même pas de me dire ouvertement qu'il fantasmait sur moi pendant qu'il peignait? C'est une blague j'espère.

—   Oui chérie depuis le jour où je t'ai rencontrée, tu hantes mes pensées.

Il était à présent collé à moi. Je me retrouvais prise au piège par ses bras qui se trouvaient de part et d'autre de ma tête. Sa forte corpulence m'empêchait de m'enfuir. Il déposa quelques baisers dans mon cou et sur mon épaule en prenant bien soin de me pincer le postérieur avant de le caresser.

Jamais je n'aurais imaginé perdre ma virginité de cette façon, violée par l'ami de mon patron.

Les larmes coulaient à flot sur mes joues.
Je ne pouvais pas le laisser gâcher ma vie. Je ne pouvais pas. Il passa sa main sur mon entre-jambes. Je criais et me débattais quand soudain un cri qui ne venait absolument pas de moi se fit entendre.
C'était Mme Miller. Elle était tétanisée. Marc, qui se trouvait à présent sur moi le pantalon baissé se redéressa.
Elle lui avait asséné une gifle monumentale. Je m'attendais à ce qu'elle fasse de même avec moi mais au contraire elle me supplia de lui pardonner à la place de ce rustre personnage.

Je me dirigeais rapidement vers la porte d'entrée afin de prendre mes affaires et de quitter les lieux.

En sortant je courus aussi rapidement que je le pouvais pour pouvoir regagner mon chez moi.

Fin du flashback

Peu de temps après j'avais porté plainte pour harcèlement sexuel et tentative de viol. Mais malheureusement ma plainte n'avait pas aboutie.

Le pouvoir de l'argent sans doute.

J'eus démissionné. Et qui veut dire plus de travail veut dire plus d'argent et plus d'argent plus de vivres.
C'était la galère, nous ne mangions même plus à notre faim.

Mon dernier espoir était la pâtisserie de Mme Brooks. J'étais allée postuler et elle m'avait accueilli à bras ouverts.
Je travaillais en cuisine avec Meredith( Mme brooks) et Cassandra. Cette fille était une petite garce. Elle prenait un malin plaisir à me calomnier. Mes journées étaient horribles et la seule chose qui me remontait le morale était de cuisiner de bons petits gâteaux.

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Where stories live. Discover now