Chapitre 43: Hystérie

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Callum

Tic...tac...tic...tac. Le son que faisait les aiguilles de l'horloge me rendait anxieux. Je me trouvais au vingt-cinquième étage de cet immense bâtiment qu'est le White building et pourtant j'avais comme l'impression d'avoir quitté l'atmosphère et de manquer d'oxygène. Les mains en poches j'observais la ville en me remémorant de ses paroles.

Flashback

Le bruit de nos corps qui s'entrechoquaient exécutant une danse obscène étaient les seuls sons qui nous parvenaient. Le reste du monde semblait avoir disparu. Il n'y avait plus qu'elle et moi faisant passionnément l'amour sur la plage. Ses baisers étaient chauds et doux, entendre ses gémissement me procurait satisfaction et bien être. À chaque coups de reins elle gémissait me suppliant presque.

— Cries mon nom amore mio, dis-je dans grognement.

— Callum...Ah...elle enfonça ses ongles dans mon dos et jouit brutalement contre mon bassin.

Nous nous étions rhabillés et elle était assise entre mes jambes son dos contre mon torse.

— Si j'avais su que je pouvais faire l'amour à une femme enceinte sans danger je l'aurais fait depuis longtemps.

— Mais...euh, dit-elle en cachant son visage dans ses mains.

Je m'exclaffais et continuais à la taquiner.

— Je t'aime Ivy, ne l'oublie jamais.

— Moi aussi je t'aime Callum, elle fit une pause puis reprit. Mais...et si jamais c'étaient nos derniers instants ensemble ? Et si jamais on avait pas le temps de fonder une famille...?

— Arrêtes de t'inquiéter bella, il ne t'arrivera rien. On a pas vécu tout ça pour que tu m'abandonne à la dernière minute ? 

— C'est juste que j'ai peur qu'un jour tout ça soit fini.

— Jamais tu m'entends ? Jamais.

Fin du flashback

Et si jamais c'étaient nos derniers instants ensemble ? Je me devais d'être celui qui la rassurerai mais je n'étais moi même pas sûr de ce que je disais.

La porte de mon bureau s'ouvrit en fracas. Rachel se tenait debout au milieu de la pièce et ma secrétaire essouflée me regardait l'air désolé.

— Je suis navrée Monsieur je lui ai dit que...

《 — Ne vous inquiétez pas Olivia, je m'en charge.

Je la racompagnai à la porte en prenant bien soin de la fermer. Mon attention se reportait sur Rachel qui n'avait pas bougé d'un poil.

Qu'est ce qui t'emmène ici ?》

— Je voulais juste te voir mon amour, dit-elle en posant ses bras autour de mon cou.

Elle essaya de m'embrasser mais je me degageais de son emprise vite fait. Je retournais m'asseoir à mon bureau.

— Ce ne serait pas à toi ? lui dis-je en balançant la drogue trouvée dans les affaires de sa soeur. Je veux que tu arrêtes de harceler Ivy.

— Pardon ?

— Tu m'as très bien compris.

—  Si je comprends bien tu es entrain de m'accuser d'avoir planqué de la drogue dans ses affaires ? As-tu des preuves ? Tu sais très bien que cette fille est une toxico alors pourquoi tu restes avec elle ?

— Parce que contrairement à toi elle est honnête.

— J'ai tout fait pour toi Callum, pourquoi est ce que tu ne m'aime pas ? dit-elle en criant pour que les employés de l'entreprise écoutent notre conversation.

— TU...ES...HYSTÉRIQUE, dis-je en interceptant sa main qui allait s'écraser sur ma joue. S'en est presque pathétique Rachel. Arrêtes de jouer la comédie. Tu es l'auteur de toutes ces lettres oui...ou non ?

— Je...lâche moi tu me fais mal, je ne vois pas de quelles maudites lettres tu veux parler.

— Quand je rentrerai ce soir, je ne veux plus trouver une seule de tes affaires.

— Tu me vires de chez toi, c'est ça ? Mais...mais je suis enceinte mon amour. Je porte le fruit de notre amour.

– À d'autres...à d'autres Rachel pas à moi. Nous n'avons même pas couché ensemble alors sors de mon bureau sans faire de scène et vas chercher le père de ton présumé goss.

— Mais...

— Sécurité, dis-je en appuyant sur une touche du téléphone fixe.

La sécurité arriva un peu plus tard.

— Bonjour messieurs. Veuillez raccompagner la demoiselle à la porte et jetez la aux ordures en passant, c'est là la place du chiffon qu'elle porte.

— Enlevez vos salles pâtes, ne me touchez pas. Tu vas me le payer Callum, on se reverra.

— Dans tes rêves poupée.

***

En sortant je vis Ivy se diriger vers le bureau de Callum. Je me dégageais de l'emprise des types de la sécurité et j'allais la plaquer au mur.

— Hey petite soeur. Tu veux vraiment me provoquer ? Écoutes moi bien, il est à moi...à moi tu m'entends ? À moi et à personne d'autre et tant que je serai vivante, il ne t'épousera jamais. Dis-je en lui serrant le coup. Je vais te tuer et te donner à bouffer aux charognards.

Je frappais sa tête contre le mur à plusieurs reprises si fort qu'elle perdit connaissance. Callum alerté par les cris sortit en trombe de son bureau et m'éloignais de cette salope.

— Tu es complètement folle Rachel. C'est finit tu ne toucheras plus jamais à un seul cheveu de la femme que j'aime.

— Ce ne sera pas finit tant que je ne l'aurais pas décidé.

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant