Chapitre 7: Au lit!...ou presque

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Ivy

Scène explicite

Je n'en pouvais plus. J'avais beau essayer de fuir et de nier cette attirance qui existe entre nous mais je ne pouvais plus j'en avais envie. J'avais envie de ses lèvres, j'avais envie qu'il m'embrasse à perdre haleine. Son souffle chaud sur mon visage éveillait des sensations inconnues auxquelles je m'étais toujours interdite. Son parfum à l'odeur musqué titillait mes narines. Ses yeux azurs lui donnaient un air de prince de contes de fées. Ses mains fiévreuses sur mes joues me brûlaient, il faisait de plus en plus chaud et je ne pensais plus à rien d'autre qu'à lui.

Il posa délicatement ses douces lèvres sur les miennes m'embrassant tendrement et lentement. C'était de loin le meilleur baiser de toute ma vie et le seul aussi. Mes mains sur son torse je pouvais sentir ses muscles parfaitement dessinés à travers sa chemise. Nous nous séparions l'un de l'autre ne voulant pas mourir asphyxiés. Ses cheuveux en bataille, l'oeuvre de mes mains, lui donnaient un air incroyablement sexy. Les joues rougis et la respiration saccadée il s'écarta de moi.

—   C'était... merveilleux, dit-il en essayant de reprendre son souffle.

—   Oui... merveilleux.

Les minutes s'écoulaient et nous continuions à faire monter l'adrenaline. Ses mains expertes exploraient mon corps de part et d'autres me provoquant des frissons. Ses baisers dans le coup étaient un véritable plaisir. Il enleva mon pull laissant mon soutient gorge en dentelle rouge écarlate à decouvert. Il dégraffait mon soutient et s'attardait sur ma poitrine généreuse en murmurant un:
" Magnifico" avec un sourire tout droit sortit d'une pub pour dentifrice. Sa fossette presque qu'inexistante me faisait craquer.

De ses mains il empoignait un de mes seins et le malaxait pendant qu'il suçait, mordillait mon autre mamelon. On aurait dit qu'il l'avait fait toute sa vie.

Je lui enlevais sa chemise, ses bras et son torse musclés étaient si bien dessinés que l'on pourrait croire que son corps avait été sculpté par Apollon lui même à son image. Il m'enleva le reste de mes vêtements.
Il laissa quelques baisers le long de mon ventre et s'arrêta au dessus de mon entre-jambes.

Il fit glisser un de ses doigts dans mon intimitée, puis deux en les faisant bouger en moi, putain qu'il le faisait bien.

—   Supplies-moi mia bella.

—   S'il vous plaît...Monsieur...plus vite.

Il donnait des coups avec sa langue chaude et humide sur mon bouton de chair ce qui me provoquait des râles de plaisir. Mes seins durcis tresssautaient au contacte de sa main libre.

—   Tu es à moi, tu m'appartiens. Tu entends ? Répètes le.

—   Je vous...appartient.

Je sentis un plaisir intense m'envahir. L'orgasme montait en moi, doucement puis de plus en plus fort. Il n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter là, je jouis dans ses bras et il m'embrassait sensuellement.
Je revins à la triste réalité c'était mon patron, je ne pouvais pas coucher avec lui. Et puis qu'est ce qui me garentis qu'il ne me jettera pas après s'être vidé ?
Je luttais pour pouvoir arrêter, j'en avais envie mais il fallait être réaliste à quoi cela nous mènerait ?

Il voulais aller bien plus loin. Haletante j'avais reussis à dire quelques mots après m'être calmée.

—   Monsieur...ce n'est pas bien ce que nous faisons.

Il semblait revenir à lui étant donné qu'il se redressa.

—   Oui...oui tu as raison, dit-il en passant un main sur son visage.

Je ramenais mes vêtement à moi en essayant de cacher ce qui avait déjà été vu. Il se leva et alla dans la cuisine se faire un café pendant que je m'habillais à la va-vite. Je me sentis honteuse, mon patron m'avait vu toute nue, je me demandais ce qu'il pouvait penser de moi à présent. Pensait-il que j'étais une dépravée, une croqueuse de diamants qui en voulait à sa fortune ? Je ne le saurai peut être jamais. Un cri me sortit de mes pensées, Mr White déboula dans le salon un air inquiet.

Nous montions voir Émilie dans la chambre à coucher. Elle était en larmes et transpirait à grosses gouttes. Elle présentait une teinte anormalement livide et luisante. Je m'approchais d'elle essayant de savoir pourquoi elle était dans cet état.

—   Eh qu'est ce qu'il y a petit coeur ? Tu veux en parler ?

—   J'ai fait un cauchemar.

—   Ah oui? Lequel?

—   Dans mon cauchemard tu partais et tu me laissais toute seule.

—   Oh ce n'est qu'un vilain rêve je te promets que même si toi et moi on venait à se séparer je serais toujours là, dis-je en pointant son coeur du doigt.
Allez si tu pleures je pleure, fais moi un câlin de bisounours.

Elle rigola et appela son père le faire avec nous.

—   Dormez avec moi cette nuit s'il vous plaît papa...Ivy, demanda-t-elle en nous regardant à tour de rôle.

Elle nous suppliait des yeux comment ne pas dire oui à son regard d'animal en détresse ?
Son père et moi avions fini par accepter, elle dormait au milieu et nous nous étions aux extremités du lit face à face. J'évitais son regard à cause de ce qui a failli se passer toute à l'heure.
Remarquant que je le fuyais du regard il prit la parole.

—   Ivy écoutes oublies ce qui s'est passé tout à l'heure c'était une simple erreur, c'était stupide et nous n'aurions jamais dû faire ça. Je suis un homme et j'ai des besoins rien de plus et toi... tu n'es encore qu'une gamine et...oublies ça tu veux?

Pour une raison inconnue j'avais ressentis un pincement au coeur suite à ses mots. C'était comme si mon coeur venait de se déchirer j'essayais d'étouffer mon mal être mais ce n'était pas si simple que ça en avait l'air. Mais ne nous voilons pas la face il avait raison c'était une simple erreur, la plus grave d'ailleurs. Nous ne pouvions pas faire ça. Il me tourna le dos et je versais quelques larmes en espérant trouver le sommeil.

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant