Chapitre 41: Marry me

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Callum

J'attendais une quelconque réaction de sa part. Je préférais un refus total plutôt que ce silence de mort. Elle m'observait en silence comme si elle s'interdisait de parler. Son rire sinique vient briser cette atmosphère pesante. Elle se tenait le ventre à bout de souffle.

— Ça te plait de te foutre de ma gueule n'est ce pas ? Dis-moi qu'est ce que tu ressens ? Du plaisir ? Tu te sens fier ? Virile peut être ? Avoues ça te plait de jouer avec mes sentiments. Tu couches avec moi, tu me jettes ensuite tu te tapes ma soeur et tu reviens la queu entre les jambes me dire que tu m'aimes ? avait-elle demandé en larmes.

— Ivy...avais-je commencé en m'approchant d'elle.

— Pourquoi ? C'est à cause de l'enfant n'est ce pas ? Tout ça pour un putain d'héritage. Tu n'es qu'un égoïste.

— Bellezza mia, s'il te plait..., dis-je en me rapprochant d'elle.

— Non, non ne t'approches pas, ne me touches pas, cria Ivy. Tu ne te rends pas compte que tu fais du mal aux gens qui t'entourent ?

— Je suis sincère, avouais-je en posant sa main sur ma poitrine. Je n'ai jamais été aussi sincère, bella.

Elle me regardait incrédule cherchant la moindre once de mensonge dans mon regard. Je savais très bien que le moindre faux pas me serait fatal. Depuis son arrivée dans nos vies, Ivy avait tout chamboulé. Elle avait redonné le sourire à Em, egayé cette maison qui autrefois n'était que le triste théâtre de la solitude de ma fille. Jusqu'à aujourd'hui je ne voulais pas me l'avouer mais elle avait gagné. Elle avait fait ressortir cette part de moi que j'avais tenté d'écraser sous le poids de mes tourments. Et chaque jours elle m'aidait à faire face à mes démons et m'acceptait comme je suis.

À ce moment-là personne ne parlait, nous profitions juste de ce silence agréable. Assis chacun dans un coin de la piece à même le sol, nous ne nous quittions pas des yeux.

— Et si on sortait prendre l'air, on s'etouffe ici, proposa-t-elle ailleurs.

***

Nous marchions dans le parc où je l'avais retrouvé avec Isa il y a quelques heures. Je lui jetais des petits coups d'oeil de temps à autre car son silence m'inquiétait. Elle ne semblait pas s'en rendre compte et notre promenade continuait. Je lui proposait de faire de la balançoire alors nous y allions dans le plus grand des calmes. Ivy s'assit sur celle-ci et j'en fis de même.

— Grazie mia bellezza.

Surprise elle releva la tête dans ma direction. Je la suivis dans son élan et je me noyais dans ses yeux.

— Pourquoi est ce que tu me remercie ? Je viens de te cracher les pires crasses que je te reprochais jusqu'à lors au visage.

Je me mis soudainement à rigoler. Je quittai ma balançoire pour m'accroupir devant elle et lui prendre les mains.

— Parce que tu m'as fait comprendre une chose, dis je en replaçant une de ses bouclètes rebelles.

— Ah oui ? Laquelle ?

— Que je veux passer le restant de mes jours à tes côtés. Tu dois me détester mais je vais courir le risque de le faire.

Je mit un genoux à terre et je cherchais le coffret dans lequel se trouvait la bague.

— Veux-tu...oh merde.

La bague venait de tomber dans l'herbe et l'obscurité n'arrangeait rien à mes recherches. C'était officiellement la pire demande en mariage qui puisse exister. Ivy se mit à rire.

— Ça ne fait rien. Ce n'est qu'une bague.

— Je l'ai retrouvé. Alors où en étais-je ? Ah oui. Ivy Benson veux tu faire de moi l'homme le plus heureux en acceptant de m'épouser ?

— Bien sûr que je le veux, dit elle en m'embrassant.

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Hi guys ! 🌸

Merci pour les 2.75 k de lectures, à tous mes abos je vous aime 😭❤

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𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Where stories live. Discover now