Chapitre 27: Stay with me

1.1K 75 3
                                    

Le temps passait lentement et la faim commençait à se faire ressentir. Je me pris une barre de chocolat au distributeur et revins juste à temps avant qu'Émilie ne s'éloigne. Mes doigts tremblaient, j'avais la boule au ventre. Je n'avais jamais mis pied hors du territoire Américain. Comment était-ce au-delà de ces frontières je n'en savais rien.

—  Tu n'as pas à t'en faire. L'Angleterre est un pays comme les autre pas de quoi en faire tout un plat.

—  Si tu le dis.

—  Tu n'as pas l'air dans ton assiette. Elle me regarda bizzarement. Es-tu enceinte ?

—  Quoi ? Mais non.

—  Tu devrais voir ta tête, dit elle en se tordant de rire. Un mini Callum ne serait pas de trop.

Monsieur White avait fait embarquer nos bagages à bord du jet. Nous nous étions installés à l'intérieur. L'hôtesse était passée voir si tout allait bien avant le décollage. Perchée sur ses talons aiguille, elle roullait du cul avec ses airs de Rachel. Elle proposa un verre de champagne à mon patron d'une manière sensuelle et aguicheuse. Monsieur White la regardait avec intérêt. Était-ce ça qu'il appréciait ? Les petites poitrines ?
J'avais toujours été complexé par mon bonnet imposant mais là c'était trop.

Je crois que peu importe mon bonnet il n'y a que cette Isa qui lui fasse tourner la tête. Je passais mes nuits à m'arracher les cheveux, je n'avais que ce nom à la bouche. Lui poser la question ? Non, depuis que nous avions signé ce contrat j'étais obnubilé par le fait d'être une bonne soumise. Et m'imposer dans ses affaire bien qu'étant sa fausse fiancé n'était pas la meilleure solution. Sa soeur refusait de m'en parler alors je ruminais dans mon coin en essayant de me faire toute petite. Le front collé au hublot, je soupirais.

—  Qu'est ce qu'il y a ?

—  Je n'ai jamais quitté mon pays et je sais que c'est bête mais je me sens coupable de ne pas avoir pu dire aurevoir à ma mère.

—  Le fait d'avoir pensé à elle est déjà une bonne chose. Et si nous parlions du mariage ?

—  Du mariage ? Je pensais que comme c'était un faux nous n'aurions pas besoin d'une grande cérémonie...

—  Tu auras juste besoin de choisir une robe et de paraître heureuse rien de plus.

—  Vous n'avez pas l'impression de tout précipiter et de contrôler ma vie ?

—  Je suis un dominant je suis habitué à le faire. Et tu savais à quoi t'attendre en t'embarquant dans un jeu aussi dangereux, dit il d'un ton dure.

Je fixais sa main gauche qui était toute tremblante. Il avait remarqué mon regard et la cacha.

Soit, tu iras à l'université de Nottingham, tu commenceras dès les vacances terminées.

—  Mais l'année est déjà entamée comment avez vous fait ?

—  C'est simple quand on est un White toutes les portes nous sont ouvertes. Ton père est trop fier pour te le dire mais c'est lui qui a tout fait.

— Pourquoi ? Il ne m'a jamais aimé, il me déteste alors...

— Tu te trompes, il suffit de voir comment il te regarde. Sans l'influence de sa femme c'est un chouette type. Comme Rachel, je crois que Rebecca les manipule raison pour laquelle ils sont devenus ce qu'ils sont.

— Si vous le dites.

Le silence revint dans la salle et Mr White était accroché à son ordinateur. Un son provenant de son ordinateur attira mon attention. Il venait de recevoir une notification. Son expression avait changé sa main tremblait de plus en plus, il avait l'air pâle et transpirait à grosses gouttes.

— Monsieur ? Est ce que ça va ?

— Oui...oui je vais bien. Il essaya de détacher sa ceinture tout tremblant.
Au moment où j'allais l'aider il se dégaga violement et cria:

— Je vais bien bordel lâche moi. Lâche moi je t'ai dit que j'allais bien. J'ai juste besoin de mes cachets. Mes cachets..., dit-il Alors qu'il tentait de se lever. Il tomba lourdement au sol en répétant: mes cachets...mes cachets...j'ai...besoin...de mes cachets.

— Monsieur...Callum...à l'aide aidez-moi. J'allais me lever pour aller chercher de l'aide mais il m'arrêtta.

— Non...reste avec moi. Ne me laisse pas.

L'hôtesse et Gabriella arrivèrent juste à temps. Elle étaient désemparées et ne savaient pas quoi faire.

— Gabi sais-tu de quoi il souffre ?

— Il est diabétique et...
Elle coupa sa phrase à la minute où son frère cria.

— La ferme bordel...la ferme.

— Fouille dans sa valise il doit forcément y avoir un lecteur de glycémie.

L'hôtesse l'aida à descendre la valise tandis que je l'allongeais sur le lit. Je déboutonnais sa chemise pour lui permettre de mieux respirer. Emilie vint nous rejoindre, elle s'allongea aux côtés de son père et lui tint la main.

— Ça va aller papa.

《 — Tiens bon, dis-je en mesurant son taux de glycémie. C'est bien ce que je pensais il fait une crise d'hypoglycemie. S'il vous plaît mademoiselle est ce que vous pourriez nous trouver du miel ?

Elle ne me suivait même pas, elle était focalisé sur son torse nu. Je la surpris à se mordrillé la lèvre.

Mademoiselle ? grondais-je.》

— Excusez-moi...non désolé, avait-elle répndu.

— Moi j'ai du gâteau au chocolat et aux noix, dit Emilie.

— Merci mon choux. Mais ton papa est allergique aux noix. Par contre la barre de chocolat qu'on avait réservé pour plus tard nous sera d'une grande aide.
Elle se leva du lit et alla la chercher.
Mr White mangea avec difficulté et s'assis.

— Merci. Et je suis désolé de t'avoir hurlé dessus je ne sais pas ce qui m'a pris.

— Ce n'est rien. Vous devriez vous reposer. Le voyage est encore long, dis-je en me levant.

《 — Et si j'ai un bobo et que j'ai besoin de sexy nurse à mes côtés ? Et puis en tant que future Mrs White tu dois me protéger de cette petite rouquine. J'aime les petites poitrines mais pas les planches à pain obsédées.

Je riais face à sa mine dégoutée. Ses blagues et son sens de l'humour m'avaient manqués. C'était comme si il avait encore changé de personnalité. Comme si il était passé du froid au chaud.

Qu'est ce qu'il fait que je fasse pour que tu me tiennes compagnie ?》

— Rien.

— Tu es sûre qu'il n'y a vraiment rien à faire ? Je bougeais la tête de gauche à droite.

— Je pourrais...t'attacher au lit et...

— Vous perdez votre temps.

— J'aime aussi les poitrines généreuses tu sais, dit-il avec un grand sourire. Petit clin d'oeil à Nini et chonchon.

—Vu que vous insistez, c'est d'accord je monte la garde.

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Donde viven las historias. Descúbrelo ahora