Chapitre 34: Jalousie

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Callum

Je venais de sortir de mon sommeil, Ivy était allongée sur ma poitrine. Elle portait ma chemise et dormait paisiblement. J'avais résisté toute la semaine pour ne pas me laisser aller. J'avais beau lui dire qu'elle n'était pas plus pour moi qu'un simple passe temps mais je ressentais bien plus pour elle qu'elle ne le pensais. Ces dernières semaines tout avait changé, Liam soutenait Gabi malgré leurs différents, le père d'Ivy était dévasté d'avoir perdu son meilleur ami et les trois vipères se réjouissaient. Ivy elle, refusait de me laisser seul. Je l'avais rejetée et je continuais de le faire et pourtant elle ne baissais pas les bras. Peut être que dans d'autres circonstances je me serai autorisé à l'aimer.

La mort de mon père m'affectait beaucoup plus que je ne le laissais paraître. Il avait fait de mon enfance un enfer et depuis toujours je ne voulais que l'entendre de sa bouche. Je voulais qu'il s'excuse pour avoir fait souffrir maman, pour nous avoir séparés Gabi et moi, pour nous avoir traité comme des sous hommes.

Aujourd'hui était le jour du 100ème anniversaire de la chaîne hôtelière Golden White. Nous étions à Miami et le gala était prévu pour ce soir. C'était un moyen de rendre hommage à mes parents et de collecter des fonds pour une association caritative. Je voulais régler les derniers détails avant d'aller marcher sur la plage. Comme vous l'aurez deviné c'est une idée de mon ange gardien.

— Peut être devriez-vous lui pardonner pour pouvoir faire votre deuil et vivre en paix avec vous même.

— Lui pardonner ? Ivy serais-tu capable de pardonner à ton père ?
Nous étions assis dans le sable et elle regardait dans le vide.

— Je ne sais pas. Je voulu ajouter quelque chose mais elle continua. Mais cela ne veux pas dire que vous, vous ne pouvez pas le faire.

Ivy restait indifférente par rapport à la nuit que l'on avait passé ensemble. C'était déconcertant, elle agissait comme si de rien était et cela avait le don de me rendre fou. Elle avait décidé de me traîner avec elle dans les magasins de miami. Ivy essayait des robes et je devais lui donner mon avis. L'après-midi venait de commencer lorsque nous rentrions à l'hôtel. Liam m'attendait au bord de la piscine.

— Tu as une tête d'enterrement. Qu'est ce qu'il se passe ?

— Raconte moi d'abord ce que tu as fait pour que Rachel te lâche.

— Rien de bien méchant. Je lui ai dit que j'avais besoin de temps pour réfléchir à notre relation, dit-il en faisant des guillemets avec ses doigts. Maintenant dis-moi ce qui te chagrine petit coeur.

— C'est quoi ton nouveau délire en ce moment ?

— Je m'entraîne à être papa. Je prends exemple sur Ivy et Emilie pour être un super papa.

— Je ne veux pas en savoir plus. Ivy et moi avons passé la nuit ensemble. Et depuis ce matin elle se comporte comme si c'était le cadet du cadet de ses soucis...

— Stop, stop. Si je te suis depuis que vous avez commencé elle et toi, tu te fiches de ses sentiments. Tu la traite comme une marie couche toi là. La dernière fois tu l'as envoyée à l'hosto, lui as dit de ne pas se faire des idées. Que veut tu qu'elle fasse ? Elle ignore ses sentiments et fait ce que tu lui demande depuis le début. Ne pas se faire des idées.

— Tu crois qu'elle ne m'aime plus ? Ou qu'elle voit quelqu'un d'autre ?

— Je ne crois pas j'en suis sûr. Il fit un signe de la tête en direction de Ivy et son garde du corps.

Mon coeur se serra. Ils s'enlacaient. À quoi est ce que je m'attendais ? À ce qu'elle continue de m'obeir et de me suivre par amour ?

Je m'avançais dans leur direction.

— Mon amour, dis-je en lui tenant les hanches. Tu aurais une minute pour ton cher et tendre ?

— Bien sûr, dit-elle en me suivant.

Au passage Liam me fit un pouce levé et un clin d'oeil. Il est irrécupérable. Les portes de l'ascenseur se refermaient sur nous et Ivy sentant l'embrouille arriver préféra garder sa tête collée à la paroi de l'ascenseur. Je mourrais d'envie de lui crier que personne d'autre n'avait le droit de la toucher et de la faire rire à part moi.

Je me raprochais d'elle, la collant face contre mur. Ma bosse se frottait comme ses fesses rebondies.

《 — Tu es bandante, lui murmurais-je à l'oreille. J'hinalais son parfum comme si ma vie en dépendait. Mes doigts glissaient sur sa peau et la température montait.

Tu préfères que je te baise ici ou dans la chambre ? 》

Je titilais son petit bouton de chair avec mon pouce tandis que je plongeais deux doigts pour explorer son intimité. Elle s'agripa à mes épaules, Ivy semblait perdre le nord. Elle balançait sa tête en arrière dans un long soupir accompagné de gémissements.

《 — Respire bellezza mia. Je viens à peine de commencer.

L'ascenseur s'arrêta pour laisser entrer d'autres personnes et je lui donnais un dernier coup de langue. Les minutes passaient et nous arrivions finalement à notre chambre. Je la vis se diriger vers la salle de bain, elle essayait encore de fuir.

Jusqu'à quand comptes-tu me fuir ? Tu me fais souffrir tu sais ? 》Je regrettais aussitôt mes paroles, mais à quoi bon, qu'elle le sache.

Je détachais délicatement le foulard dans ses cheveux, ils tombaient en cascade dans son dos. Je déposais des baisers sur ses épaules nues faisant descendre sa robe au fur et à mesure. Son foulard me servit à lui attacher les mains. Mes gestes étaient doux, nous nous regardions intensément et elle se mordit la lèvre inférieure. Je m'assis sur un des fauteuils de la chambre et tapotais mes cuisses.

— Allonge toi. Elle obéit et vint s'allonger sur mes cuisses. Je veux que tu comptes chaques fessées haut et fort.
Je continuais de la caresser puis ma main alla s'écraser lourdement sur ses fesses.

— Une, dit-elle dans un soupire. Puis une autre. Deux, et encore, 
Trois...

Je finis par la mettre à genoux à mes pieds. Elle savait ce qu'elle avait à faire. Elle déposa quelques baisers sur ma verge, caressait mes testicules, sa langue jouait délicieusement avec mon gland. Elle glissait dans sa bouche me procurant une sensation de bien être. Elle y allait doucement et sûrement en prenant soin de ne pas s'ettouffer. Les vas et vient avec sa bouche étaient intenses, elle était peut être débutante mais j'aimais ce qu'elle me faisait. Cette femme allait me rendre fou. Je finis par jouir dans sa bouche.

— Avales. Elle m'obeis. Je veux que tu te touches pour moi, dis-je en passant mon pousse sur ma lèvre inférieure.

— Maître ?

— Tu m'as très bien entendu. Je veux que tu te donnes du plaisir, c'est un ordre.

— Oui maître. Elle s'allongea sur le lit et m'offrit le spectacle que je voulais. Ses mouvements étaient dignent de pas de danse. Elle ondulait ses hanches comme les danseuses orientales avec toute la grâce possible.

C'est toute éxitée qu'elle finit par arrêter ses mouvements à ma demande.

— Monsieur White je...

— Chut, dis-je en posant mon index sur sa bouche. Je m'occuperai de ça plus tard.

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant