Chapitre 37: Discorde

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— C'est ma maison aux dernières nouvelles, qu'elle aille dormir dans un hôtel, fulminait-il rouge de colère.

— Essayez de vous mettre à sa place, elle s'est excusée, vous a presque supplié de lui pardonner que voulez vous de plus ?

— C'est une manipulatrice Ivy, arrête d'être trop naïve et ouvre les yeux bon sang. Elle aurait très bien pu mettre tout ça en scène.

Et si il avait raison ? Mais ces traces de violences de la part de David sur elle sont bien réelles. Il est vrai qu'elle n'a jamais été digne de confiance, elle a fait de mauvais choix, oui, elle m'a toujours détesté mais je lui accorde le bénéfice du doute. Moi aussi j'aurais voulu qu'on me vienne en aide si j'avais été dans cette situation.

— Accordons lui le bénéfice du doute. S'il vous plaît.

Mr White enleva sa veste et desserra sa cravatte pour se mettre à l'aise. Il se servit un verre de Whisky et alla s'asseoir derrière son bureau en marbre. Il avait l'air de réfléchir et même si ses pensés m'étaient inconnues je sentais qu'il n'allait pas bien.

— Maître ? Je m'avançais pour déposer la lettre que j'avais découverte ce matin sur ma table de nuit.

— Quand l'as tu reçue ? demanda-t-il en ouvrant ladite lettre.

— Ce matin en sortant de la salle de bain. J'avais peur alors je n'ai pas osé la lire.

L'enveloppe était noire et cela n'annonçait rien de bon. J'appréhendais déjà ce que mon patron s'apprêtait à lire. Mais il ne le fit point, il regardait plutôt la lettre incrédule, il la tournait et la retournait dans tous les sens.

— Il n'y a rien...

Il n'eût pas le temps de finir sa phrase que sa soeur avait une fois de plus pénétrer dans son bureau un air ahuri collé au visage.

— Il faut que vous veniez voir ça.

Dans le salon se trouvaient des roses, noires était leur couleur. Elles étaient aussi sombre que du pétrole brut. Mais que faisaient-elles ici ? Qui les avaient commandées ? La gerbe de fleurs au milieu des bouquets était à mon nom, ce qui eut le don de me glacer le sang.

— C'était donc ça le message. Un message était caché dans un des bouquets.

Callum prit le bout de papier et lu à haute voix.


Un funeste présage plane, la mort est proche. Je t'enverrai rejoindre Isa dans l'au delà dans d'atroces souffrances.

Signé L

Mon téléphone portable se mit à sonner inlassablement. Je décrochais mais personne ne parlait, l'inconnu respirait juste fortement pour me faire part de sa présence à l'autre bout du fil.

— Ça a asser duré donnes moi ce téléphone, dit-il en me l'arrachant des mains.

— Que ce soit la première et la dernière fois que vous appelez ma femme pour la menacer elle et notre enfant. Si jamais j'arrive à mettre la main sur vous je vous enverrai en taule alors faites bien attention à qui vous vous en prennez, finit-il par dire sur un ton menaçant.

— Je sais que ce n'est pas le moment mais Isa est bel et bien vivante, intervint Liam.

— Elle est morte dans mes bras, sous mes yeux, dit Mr White.

《 — Je l'ai vue à Miami. Je ne pense pas que ce soit elle L mais Isa recevait des lettres de menaces elle aussi alors peut être qu'elle pourra t'apporter quelques informations.

Callum s'assit la tête entre les mains. Et Liam poursuivit.

Elle vit à Londres. Voici son adresse, dit-il en nous l'écrivant sur un bout de papier.》

— On dirait bien que c'est notre dernière solution pour trouver L, avais-je conclu.

***

En ce debut du mois d'avril il faisait beau, la chaleur était supportable Emilie qui avait entamé des cours de natation s'entrainait pour une competition. Ma petite bosse s'était un peu arrondie et j'étais plus que fière de la caresser. Mon patron était toujours réticent à l'idée de voir Isa et le simple fait d'y penser me rendait malade.

— Maman qu'est ce que tu as dans le ventre ? demanda-t-elle toute curieuse.

— Ton petit frère ou ta petite soeur.

— Tu l'as mangé ?

— Non bien sûr que non. Ton papa m'en a fait cadeau et il grandit dans mon bidon avant de pouvoir être prêt à sortir. C'est un peu comme un gâteau dans un four.

— Je peux le toucher ? Je pris sa main et la déposait sur mon ventre. C'est doux, dit-elle le sourire aux lèvres. Quand est ce qu'il sort de là ?

— Tu le verras en septembre c'est promis.

Elle monta avec Blaire prendre une douche tandis que je discutais avec Mike mon garde du corps. Il était aimable et sympatique et c'était un vrai ami. Blaire et lui se tapaient dans l'oeil mais n'osaient pas se l'avouer. Mon très cher fiancé avait tiré des conclusions hâtives et m'interdisait de lui parler. Je savais que du haut de sa fenêtre il nous observait, il n'était pas très discret comme espion.

— Madame ? Monsieur aimerait s'entretenir avec vous, annonça Mme Schmitz.

Je me dirigeais vers notre point de rendez-vous habituel, notre bien aimé bureau. Après deux coups à la porte il m'autorisa à y entrer. Toujours son verre à la main, il était dos à moi et regardait la ville à travers la fenêtre.

— Tu couches avec lui ? demanda-t-il de but en blanc.

— Pardon ? demandais-je toute rouge manquant presque de m'ettoufer indignée par sa question.

— Ne joues pas les saintes nitouche, tu sais de quoi je parle. Est ce que tu couches avec ton garde du corps ? Le ton commencait à monter et je n'aimais pas ça du tout. Réponds bordel, dit-il plus près de moi. Son souffle balayait mon visage.

Etait-il vraiment entrain de me faire une crise de jalousie là ?

— Non, aucun autre homme ne m'a touché à part vous. Qu'est ce que vous insinuez ?

— Que tu te comportes comme toutes les autres, comme une traîné. Tu as violé une des règles du contrat et j'exige que tu fasses un test de paternité.

Je fis ce que je n'avais jamais osé faire jusqu'à présent, je lui avait assené une gifle monumentale. Il serra mon bras, ses yeux étaient emplis de colère.

— Tu viens vraiment de lever la main sur ton maître Ivy ?

— Maître ou pas je n'en ai rien à abattre, tu peux te le mettre où je pense ton contrat de merde, c'est finit Callum j'en ai marre. Je sais que tu t'en fiche de ce que je ressens mais es-tu toujours obligé de me rabaisser ? Tu vois, elle se trouve là la difference entre Mike et toi, lui il m'aime et il me respecte.
Si tu veux tout savoir oui il m'a fait l'amour comme jamais et il baise mieux que toi enfoiré. J'allais m'en aller lorsque je voulu ajouter quelque chose.
Je ferai ton putain de test si c'est ce que tu veux.

𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐜𝐭𝐞: 𝐓𝐞𝐚𝐜𝐡 𝐦𝐞, 𝐒𝐢𝐫Where stories live. Discover now